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 Respiration

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biologista

biologista


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Date de naissance Date de naissance : 07/05/1992
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MessageSujet: Respiration   Respiration Icon_minitimeSam 5 Jan 2013 - 18:45

Généralités :


Un des buts de la respiration est
d’assurer l’approvisionnement en oxygène des cellules
de l’organisme. on peut se priver de nombreux jours
d’aliments, de quelques jours d’eau mais seulement de
quelques minutes d’O2. cela traduit un besoin
important pour l’organisme. mais la respiration permet aussi
l’élimination du CO2. C’est une fonction
vital qui met en jeu un certain nombre de processus et de
structures anatomiques :




  • le système respiratoire proprement
    dit : assure les échanges gazeux au niveau des
    poumons

  • le système circulatoire : transport
    de ces gaz des cellules aux poumons



La respiration se déroule en plusieurs
étapes :




  1. ventilation pulmonaire : air inspiré
    circule au niveau des poumons

  2. respiration externe : échanges de
    gaz entre l’aire et les capillaires sanguins dans
    les 2 sens.

  3. Fonction respiratoire du sang :
    concerne toutes les étapes de transport de O2 et
    de CO2 des cellules aux poumons.

  4. respiration interne : échanges au
    niveau des cellules

  5. respiration tissulaire :
    métabolisme.



L’oxygène sert à plusieurs choses :


Combinée à H2 (aliments) elle
donne par oxydation de la chaleur, de l’énergie et
l’eau métabolique.



Combinée à C(aliments) elle donne par
oxydation de la chaleur et énergie et du CO2.



La quantité de CO2 produit est
inférieur à la quantité de O2 apportés car O2
est aussi utilisée pour former de l’eau. on définit le
quotient respiratoire : QR=VCO2/VO2



Ce sont des débits avec des points au dessus,
en ml/min.



QR dépend du carbone apporté par
les aliments :




  • Qr=0.8 : repas équilibré ou
    protéines

  • Qr=0.7 : lipides
  • Qr=1 : glucides


Ces valeurs dépendent autant de la nature du
repas que de l’état de jeûne (réserves).



La fonction respiratoire n’est pas une
fonction isolée. Elle fait intervenir le système respiratoire,
rénal, et la physiologie digestive.



Organisation anatomique :



  1. Les voies respiratoires :

    1. Les voies aériennes
      supérieures :
      Nez,
      pharynx, larynx. Le larynx est un carrefour avec
      les voies digestives.

    2. L’arbre
      trachéo-bronchique :






  • La trachée est composée d’anneaux
    cartilagineux incomplets, c’est à dire que la
    partie cartilage n’est présente que sur la face
    avant et les côtés. La partie postérieure est formée
    par une membrane musculaire. Les anneaux sont reliés par
    une membrane qui assure une flexibilité à
    l’ensemble. la trachée prend naissance dans le cou
    et traverse le médiastin (région entre les poumons où
    se trouve le cœur). Elle a un diamètre de 1.5cm.
    elle donne naissance aux 2 bronches souches ou
    principales. Les bronches souches effectuent un trajet
    extrapulmonaire et se divisent en 3 bronches lobaires
    droites et 2 bronches lobaires gauches (1 supérieure et
    1 inférieure). Le cartilage est progressivement
    remplacé par un tissu conjonctif élastique mieux
    adapté. Les bronches lobaires se divisent en bronches
    segmentaires.
    Respiration Image7

    La bronche lobaire gauche supérieureà 5
    bronches segmentaires


    La bronche lobaire inférieure gaucheà 5
    bronches segmentaires


    La bronche lobaire droite inférieureà 5
    bronches segmentaires


    La bronche lobaire droite moyenneà 2
    bronches segmentaires


    La bronche lobaire droite supérieureà 3
    bronches segmentaires.


    Les bronches segmentaires se ramifient
    en bronches sous-segmentaires puis en bronchioles
    terminales.


    Chez l’homme, on a décrit
    jusqu’à 23 niveaux de ramification. Les bronchioles
    terminales débouchent dur les alvéoles pulmonaires pour
    former les bronchioles respiratoires (diamètre 1mm).


    Les bronches lobaires induisent les
    lobes pulmonaires :


    Respiration Image8

    Le lobule pulmonaire est l’unité
    fonctionnel du poumon. Environ de 1cm3,
    lui-même formé d’alvéoles pulmonaires réunies en
    grappes. Ils sont composés de bronchioles respiratoires
    qui se divisent en canaux alvéolaires, d’alvéoles
    pulmonaires, d’une artériole pulmonaire chargée de
    CO2, d’une veine pulmonaire (O2),
    des canaux lymphatiques, de ramifications nerveuses et de
    vaisseaux sanguins nourriciers. Plusieurs lobules forment
    des amas qui se regroupent en sous-segments, segments,
    lobes, poumons.


    Les poumons sont localisés dans la
    cage thoracique de part et d’autre de médiastin.
    Leur volume est assez important et leur masse légère.
    Ils sont très élastiques. Le poumon épouse les formes
    de la cage thoracique et suit ses mouvements.


    Le poumon est recouvert par un double
    feuillet, la plèvre :


    Respiration Image9

    La cavité pleural est quasiment vide
    (le vide pleural) : les 2 feuillets sont
    pratiquement collés mais ils peuvent être tout de même
    assez indépendants. Le liquide interpleural joue un
    rôle lubrifiant. La pression qu’il existe à
    l’intérieur de la plèvre pratiquement identique à
    la pression atmosphérique.


    La cage thoracique est formée en
    arrière par les 12 vertèbres dorsales (ou thoraciques)
    et 12 paires de côtes qui y prennent naissance. On
    trouve en avant le sternum sur lequel se fixent 10 paires
    de côtes. Les 2 paires de côtes non fixées sont les
    côtes flottantes. C’est un ensemble relativement
    rigide mais qui peut se déformer. L’extrémité
    supérieure est formée par la base du cou, la partie
    inférieure repose sur l’abdomen, plus sur le devant
    que sur l’arrière, soit de profil :


    Les muscles respiratoires :





    • Les muscles inspiratoires : muscles
      intercostaux externes et le diaphragme qui est un muscle
      squelettique à la base des poumons en forme de coupole.
      Les muscles intercostaux sont innervés par des nerfs
      issus des vertèbres dorsales. Le diaphragme est innervé
      par le nerf phrénique qui prend naissance au niveau des
      vertèbres cervicales.

    • Les muscles expiratoires : les
      muscles de l’abdomen principalement et les muscles
      intercostaux internes.






    Mécanique respiratoire :



    • Les pressions pulmonaires :


    La ventilation pulmonaire fait intervenir deux
    phases :inspiration et expiration. L’air se déplace
    d’une région de haute pression vers une région de basse
    pression. Ce mouvement d’aire s’effectue selon le
    débit :Q=
    D P/R, R étant la résistance des conduits aériens, et D
    P=Patm-Palvéolaire.



    Toutes les pressions au niveau du poumon
    s’expriment en fonction de Patm. Entre chaque cycle
    respiratoire, Palvéolaire (ou intrapulmonaire) est nulle
    c’est à dire que Palvéolaire=Patm=760 mmHg. Il y a un
    équilibre des pressions donc pas de mouvement d’air.



    Il faut tenir compte de la pression
    intrapleurale (ou intrathoracique) qui est due au liquide
    pleural. Elle est d’environ –4 mmHg soit inférieure à
    Patm. C’est la seule pression qui intervient alors.
    Pintrapleurale s’oppose à Patm. La différence porte le nom
    de pression transpulmonaire. C’est une pression qui permet
    au poumon de rester distendu entre chaque cycle respiratoire.




    • L’inspiration : au début, il y
      équilibre de Palv et Patm donc pas de mouvement
      d’air. l’inspiration d’air est due à
      l’action des muscles inspirateurs. Le diaphragme se
      contracte sous l’influence du nerf phrénique ce qui
      fait que la coupole diaphragmatique s’abaisse,
      refoulant les organes de l’abdomen, soit une
      augmentation du volume des poumons. Les muscles
      intercostaux externes se contractent pour entraîner le
      thorax vers le haut et vers l’avant. en augmentant
      de volume, la paroi du thorax s’écarte de la
      surface du poumon et on a une diminution de
      Pintrapleurale (car on augmente la surface sans changer
      le volume du liquide pleural). Cette baisse de
      Pintrapleurale provoque une augmentation de
      Ptranspulmonaire car Pranspulmonaire=Palv-Pintrapl. Cela
      favorise l’expansion du poumon. La dilatation des
      poumons est responsable d’une augmentation de la
      taille des alvéoles pulmonaires et de la baisse de Palv.
      Patm devient alors supérieure donc on favorise
      l’entrée d’air dans les poumons. A la fin de
      cette phase, il y équilibre entre Palv et Patm. Il
      n’y a plus de mouvement d’air.



    L’inspiration est un phénomène actif qui
    fait intervenir des modifications de pression sous l’effet
    de la contraction de muscles.




    • L’expiration : il y arrêt des
      stimulations nerveuses. Ainsi les muscles
      d’inspiration de relâchent, la paroi thoracique et
      les poumons reviennent à leur taille initiale.
      L’expiration est un phénomène passif qui résulte
      de l’opposition des effets de l’inspiration.
      L’air contenu dans les alvéoles est compressé, on
      a alors Palv>Patm d’où les mouvements de sortie
      d’air.



    Dans des conditions non physiologiques, comme
    l’exercice physique, les volumes d’air sont beaucoup
    plus important. Un simple phénomène passif n’est plus
    suffisant, d’autan plus que Pintrapleurale peut descendre à
    –30 mmHg pendant l’exercice. La réduction du volume
    des poumons dépend alors d’un phénomène actif de
    contraction des muscles abdominaux et intercostaux internes. Les
    muscles abdominaux provoquent une augmentation de Pintrabdominale
    qui repousse le diaphragme vers le haut. Les muscles intercostaux
    internes provoquent une rétraction de la cage thoracique.



    La fréquence respiratoire est variable, selon
    les besoins en O2, de 12 à 15 fois par minute en
    moyenne.



    Volumes et capacités pulmonaires :



    • le volume courant : Vt :
      quantité d’air qui entre à chaque inspiration.
      500ml. On le considère égal à l’aire expiré.

    • Le volume de réserve inspiratoire
      Vri :3100ml à ajouter aux 500ml de Vt.

    • Le volume de réserve expiratoire
      Vre :1200ml à ajouter aux 500ml.

    • Le volume résiduel Vr : quantité
      d’aire restant dans les poumons même après avoir
      forcé l’expiration. 1200ml.

    • Capacité inspiratoire : Ci=Vt+Vri
      3600ml

    • Capacité résiduelle fonctionnelle :
      Crf=Vre+Vr 2400ml

    • Capacité vitale : Cv=Vt+Vri+Vre
      4800ml

    • Capacité totale pulmonaire :
      Ctp=Vt+Vri+Vre+Vr 6L



    Respiration Image11


    L’espace mort anatomique :


    Vd= C’est le volume d’air présent au
    niveau de la trachée et des bronches et qui ne participe pas aux
    échanges gazeux. 150ml



    On a donc Vt-Vd=300ml impliqué dans les
    échanges gazeux.



    La compliance pulmonaire :


    Cp=D Vp/D Palv : elle mesure les variations du volume
    pulmonaire total en fonction des variations de Palvéolaire.



    Plus l’expansion du poumon est grande,
    plus sa compliance est élevée. Elle dépend des propriétés
    élastiques des tissus pulmonaires et de la cage thoracique. Elle
    est réduite par les facteurs qui diminuent l’élasticité
    naturelle du poumon (fibrose) mais aussi lorsqu’il y a
    obturation des bronches ou bronchioles, ou encore quand il y a
    diminution de la flexibilité de la cage thoracique (côte
    cassée, bandage…).



    La tension superficielle alvéolaire :


    Elle s’exerce au niveau des alvéoles. Il
    existe une membrane alvéolocapillaire qui permet la séparation
    des gaz apportés par l’atmosphère et par le sang. A cette
    séparation, on observe que les molécules d’eau du plasma
    sont plus fortement attirées les unes vers les autres en
    présence des molécules de gaz. Cela entraîne une
    irrégularité d’attraction entre les molécules d’eau.
    c’est la tension superficielle. L’eau est donc
    responsable d’une très forte tension superficielle
    alvéolaire. Cette forte tension superficielle provoque une
    baisse du volume alvéolaire. La membrane alvéolocapillaire
    s’oppose à cette tension pour éviter l’affaissement
    alvéolaire. Le surfactant alvéolaire est la substance
    responsable de cela. Il est synthétisé au niveau e la membrane
    alévolocapillaire. C’est une substance composée
    essentiellement de lipoprotéines qui réduit la tension
    superficielle. D’une façon imagée, il permet de
    " desserrer " les molécules d’eau pour
    favoriser le passage des gaz du compartiment aérien vers le
    compartiment sanguin.



    Le système circulatoire :


    Au niveau des poumons : le sang provient
    du ventricule droite, par l’artère pulmonaire.
    L’artère pulmonaire se divise en 2 branches, 1 pour chaque
    poumon. Cette artère transporte du sang chargé en CO2.
    Chaque artère se ramifie pour suivre les ramifications des
    bronches : artères lobaires, segmentaires,
    sous-segmentaires… jusqu’à l’artère qui sera au
    contact direct des alvéoles pulmonaires. Il y a élimination du
    CO2 et passage de O2. puis le sang gagne
    les veines lobulaires, segmentaires, lobaires et finalement les
    veines pulmonaires qui portent donc un sang riche en O2.l’artère
    et veine pulmonaire sont l’exception vis à vis de
    l’oxygène et du CO2. Pour 1 poumon, on a 1
    artère pulmonaire mais 2 veines pulmonaires. Les veines
    pulmonaires se déversent dans l’oreillette gauche. Cette
    circulation est appelée " petite
    circulation ", par opposition à la " grande
    circulation ", ou circulation systémique.



    Organisation de l’appareil
    respiratoire :




    • Zone de conduction : elle correspond
      à l’ensemble des voies aériennes supérieures, de
      la trachée, des bronches et de leurs ramifications.
      C’est l’espace mort anatomique car l’air
      présent dans ces structures ne participent pas à
      l’échange gazeux dans les alvéoles. Son rôle est
      de transporter l’air depuis le milieu ambiant
      jusqu’aux alvéoles. L’air inspiré est
      souillé par des particules (virus, bactéries,
      poussières), froid et sec. Au niveau des voies ariennes
      supérieures, il y a une purification de cet air. Cette
      purification se fait par filtration, réalisée par les
      vibrisses (poils des narines). Il y a aussi
      réchauffement de l’air, assuré par la muqueuse
      nasale qui présente de nombreuses sinusoïtés qui
      permettent le passage de l’air en tourbillons, ce
      qui le réchauffe rapidement. Il y a aussi humidification
      au niveau des fosses nasales par des cellules à mucus
      (le mucus est riche en eau).

    • Zone respiratoire : zone où se
      produisent les échanges de gaz entre l’air et le
      sang des capillaires. Elle comprend les bronchioles
      respiratoires qui se divisent en canaux alvéolaires.
      Chacun de ces canaux est en relation avec une alvéole
      pulmonaire qui est l’unité fonctionnelle du poumon.
      Les alvéoles ont une forme globalement sphérique et se
      réunissent en sacs alvéolaires, en forme de grappe.
      Chaque sac alvéolaire s’ouvre sur le canal par une
      partie appelée atrium. La réunion de plusieurs atrium
      forme un canal alvéolaire puis une bronchiole. Il existe
      environ 300 millions d’alvéoles sur les 2 poumons.



    Respiration Image12


    La membrane alvéolo-capillaire est formée par
    une couche de cellules épithéliales riche en pneumocytes I,
    d’un espace interstitiel et de l’endothélium du
    capillaire. On y trouve d’autres types cellulaires comme des
    pneumocytes II au niveau de la couche de cellules épithéliales.
    Ces pneumocytes II synthétisent le surfactant alvéolaire qui
    contribue à l’efficacité des échanges gazeux. On trouve
    aussi des macrophages qui sont présents pour éliminer les
    dernières bactéries et poussières non filtrées. Ainsi,
    l’air arrive stérile à ce niveau.



    Les échanges gazeux au niveau de
    l’alvéole :



    C’est la respiration externe. Le volume
    courant de 500ml se partage pour 350ml sur le volume mort et pour
    250ml pour celui qui participe aux échanges gazeux. Seulement 10
    à 20% de la surface alvéolaire participe réellement aux
    échanges gazeux. Ils font intervenir un processus de convexion
    et diffusion. La convexion mesure un débit égal au volume
    courant * fréquence respiratoire. La diffusion du gaz
    mesure : M=KA
    D P/d avec M : quantité de gaz qui diffuse par
    minute au niveau de la membrane alvéolo-capillaire,
    K :coefficient de diffusibilité du gaz, A : surface
    disponible pour les échanges,
    D P : différence de
    pression du gaz de part et d’autre de la membrane, d :
    distance parcourue par le gaz (épaisseur mb).



    Les effets physiologiques d’un gaz
    dépendent de sa pression partielle. C’est la pression
    exercée par ce gaz dans un mélange. Elle dépend de la fraction
    du gaz par rapport au volume de mélange : Fx=Vx/Vtot et
    Px=Fx*Ptot.



    Pour la respiration, on considère les gaz O2,
    CO2, N2, H2O. La pression
    partielle de la vapeur d’eau ne dépend que de la
    température. Jusqu’aux alvéoles, il n’y a pas de
    modifications de Ptot (Patm) mais seulement une modification des
    Ppartielles : PO2 chute, PCO2 augmente
    grandement, Peau aussi, PN2 reste sensiblement
    invariant. Il peut y avoir des phénomènes
    d’hyperventilation ou d’hypoventilation. une
    hyperventilation, causée par l’hypoxie des altitudes par
    exemple, entraîne une grande quantité de CO2
    éliminée, causée aussi par une hyperthémie. Une
    hypoventilation entraîne PCO2 augmente, par exemple
    par la stagnation de l’air dans les alvéoles. PO2
    varie en sens inverse de PCO2.



    Respiration Image13


    Dans l’air expiré, on retrouve l’air
    du volume mort et l’air issu des échanges gazeux. On a
    ainsi une augmentation de PO2, une baisse de PCO2.
    Globalement entre l’inspiration et l’expiration, on a
    une diminution de PO2 et une augmentation de PCO2.
    L’humidification de l’aire permet de conserver Ptot
    constante.



    On a Vt=Vd+Va. Les variations de Vt portent sur
    Va. Pour calculer ces volumes, on peut prélever l’air et
    analyser la fraction de O2 et CO2. On peut
    aussi mesurer ces volumes par spirométrie (mouvements
    respiratoires). Va est fixé par le nombre d’alvéoles et
    par le diamètre des alvéoles. Le renouvellement de l’air
    alvéolaire dépend du type de respiration : une fréquence
    régulière favorise la ventilation alvéolaire, de même que des
    mouvements respiratoires importants. La respiration superficielle
    et rapide favorise les échanges d’air au niveau du volume
    mort, le renouvellement d’air alvéolaire est beaucoup moins
    important.



    La diffusion des gaz au niveau de la
    membrane alvéolo-capillaire :



    Ce sont toujours des échanges par diffusions
    passives, selon un gradient de pression. Selon le sens du
    gradient, le gaz passe du compartiment alvéolaire vers le
    compartiment sanguin (O2) ou le contraire (CO2).
    L’oxygène dans le milieu gazeux va passer dans un milieu
    liquide. Selon la loi de Henrg, chaque gaz au contact d’un
    liquide diffusera et se dissoudra dans le liquide en proportion
    de sa pression partielle. Plus un gaz est concentré, plus sa
    pression partielle augment et plus il pourra se dissoudre dans le
    sang et inversement. De plus, le coefficient de diffusibilité
    (vpc) dépend de la masse moléculaire du gaz et de sa
    solubilité. Généralement, les gaz de faible PM diffusent plus
    facilement. Le débit de gaz dépend aussi de la surface
    d’échange. Elle est de 14m² pour les 2 poumons, cela est
    suffisamment grand pour ne pas être limitant en conditions
    physiologiques. Mais si elle se réduit, il y aura une perte
    d’efficacité dans les échanges respiratoires.
    L’épaisseur de la membrane est faible et non limitante.



    La capacité de diffusion d’un gaz est
    définie par le volume de gaz qui diffuse au travers de la
    membrane alvéolo-capillaire, par minute et par mmHg. Pour
    l’oxygène au repos, on a environ 250ml/min.






    Le transport de CO2
    et O
    2 dans le sang :



    C’est un processus actif, par des
    protéines de transport. Ces protéines plasmatiques sont
    capables d’interagir rapidement et de façon réversible
    avec O2 et CO2. Chaque gaz peut être
    défini dans le sang par sa pression partielle, qui dépend de la
    quantité de ce gaz.



    L’oxygène est transportée
    majoritairement par l’hémoglobine. c’est une protéine
    contenue dans les érythrocytes. C’est l’interaction de
    l’oxygène avec Hb qui permet d’augmenter la capacité
    de transport de l’oxygène jusqu’à 70 fois par rapport
    à une diffusion simple dans le sang. La quantité de O2
    qui arrive au niveau des tissus dépend du flux sanguin, de
    l’arbre circulatoire, de la quantité de Hb. Généralement,
    la quantité de oxygène dans le sang n’est pas limitante
    pour l’approvisionnement des tissus. Les facteurs qui
    peuvent modifier l’apport d’oxygène aux tissus sont
    surtout le flux sanguin et l’arbre circulatoire : état
    du cœur, état plus ou moins dilaté de certains
    vaisseaux… L’affinité des l’oxygène pour Hb
    s’exprime en %saturation ou %volume.



    O2 + Hb Respiration Image16 HbO2
    oxyhémoglobine.



    L’hémoglobine est composée de 4 chaînes
    polypeptidiques
    a 2b 2 qui peuvent fixer au total 4O2.


    Lorsque la saturation est totale, les 15g Hb
    /100ml sang peuvent transporter 20ml d’oxygène. %saturation
    dépend de PO2 donc de PCO2.



    Respiration Image14


    Ces courbes dépendent de T°C et de PCO2.
    Lorsque que PCO2 augmente, cela permet au sang de
    distribuer une grande quantité d’oxygène car la saturation
    diminue (tissus). Quand PCO2 diminue, cela permet au
    sang de se charger en oxygène car la saturation augmente
    (poumons).



    Le transport de CO2 est beaucoup
    plus facile. En effet, c’est un gaz très soluble dans le
    sang :



    H2O + CO2 à H2CO3.
    grâce à l’anhydrase carbonique. Puis H+ + HCO3-.
    L’ion bicarbonate quitte par diffusion l’intérieur des
    érythrocytes pour gagner le compartiment plasmatique. Le proton
    va être tamponné par un système qui comprend un acide ou une
    base avec son sel correspondant. Ce système n’est pas
    modifié lorsqu’il y a augmentation ou diminution du pH
    sanguin. Au niveau du sang, il y a différents systèmes tampon.
    Le plus important est l’hémoglobine, grâce à la présence
    de charges +.



    La respiration interne :


    Au niveau des tissus, les processus sont les
    mêmes que ceux au niveau des poumons, mais ils fonctionnent en
    sens inverse. Il y a une diffusion d’oxygène du plasma vers
    le tissu et du CO2 en sens contraire.





    Diffusion de l’oxygène :
    Diffusion du CO2 :



    Respiration Image15


    Régulation des phénomènes
    respiratoires :



    De deux types : nerveuse et chimique.




    • Régulation nerveuse : la respiration
      est une activité spontanée, contrôlable par la
      volonté. Il existe ai niveau du système nerveux des
      structures favorisant soit l’inspiration soit
      l’expiration. Ce sont les centres respiratoires,
      localisés dans le bulbe rachidien, sur la face
      antérieure de cerveau. Ces centres respiratoires font
      intervenir des neurones inhibiteurs ou excitateurs. Ces
      neurones communiquent entre eux selon un processus
      toujours inhibiteur. L’activité des neurones
      activateurs ou inhibiteurs serait responsable de
      l’activité rythmique de la respiration. Il existe
      deux théories : les neurones inhibiteurs et
      excitateurs auraient leur propre activité rythmique qui
      entraînerait le rythme respiratoire ou des interactions
      inhibitrices entre les neurones favoriseraient
      l’apparition du rythme respiratoire. Le
      fonctionnement des centres respiratoires dépend des
      informations qui arrivent du système nerveux central. Au
      niveau du bulbe, peuvent arriver des informations
      provenant de récepteurs du poumon, muscles ou os de la
      cavité thoracique : chémorécepteurs sensibles à
      des variations de PO2 ou PCO2,
      D pH ;
      des thermorécepteurs ; des nocicepteurs ;
      barorécepteurs ; informations hormonales. En raison
      de l’enchevêtrement de tous ces systèmes, il est
      difficile d’étudier la régulation nerveuse. De
      plus, la régulation chimique est beaucoup plus
      importante et masque souvent la régulation nerveuse. La
      régulation nerveuse fait souvent intervenir des
      réflexes mécaniques sur la ventilation. On a pu montrer
      cela en faisant des sections en amont ou aval de la
      région bulbaire : section en aval provoque un
      arrêt des mouvements respiratoires et section en amont
      ne provoque pas cela. Le nerf X est le principal nerf
      régulateur. Une section va diminuer la fréquence
      respiratoire mais augmenter l’amplitude des
      mouvements. Le réflexe paradoxal fait intervenir aussi
      le nerf X : quand le nerf X transmet moins
      d’impulsions au niveau de l’appareil
      respiratoire, les poumons restent à l’état
      d’inspiration. si on augmente le nombre de ces
      impulsions, on force l’inspiration. Ce réflexe
      interviendrait dans une pathologie où les alvéoles
      pulmonaires seraient collapsées, permettant ainsi une
      bonne respiration. Il interviendrait ainsi au moment de
      la naissance, pour dilater les alvéoles. Le réflexe de
      déflation est le plus mal connu. Il pourrait ne pas
      exister chez l’homme. il interviendrait lorsque les
      poumons sont rétractés, pour augmenter
      l’intensité et la fréquence des mouvements
      respiratoires. Il ferait intervenir des récepteurs au
      niveau des alvéoles pulmonaires, qui enverraient des
      afférences vagales vers la région bulbaire, pour
      stimuler la ventilation. Les mécanorécepteurs situés
      au niveau du feuillet pariétal de la plèvre et au
      niveau des bronches sont activés par la distension
      pulmonaire lors de l’inspiration. ils envoient des
      influx nerveux vers les centres expiratoires, de même
      pour l’expiration.

    • Régulation chimique :
      chémorécepteur périphériques et centraux. Les
      chémorécepteurs périphérique sont localisés au
      niveau des artères carotides et dans la crosse de
      l’aorte. Ils sont en contact avec le sang artériel.
      Ils émettent des afférences bulbaires pour informer le
      centre respiratoire des variations de PCO2 et
      PO2. Les chémorécepteurs centraux sont
      localisés au niveau de la région bulbaire et seraient
      plus sensibles à des variations de pH dans le liquide
      extracellulaire du cerveau. Pour étudier la régulation
      de PO2, on maintien constant PCO2
      et on fait varier PO2 en faisant inhaler au
      sujet un mélange gazeux de plus en plus pauvre en O2.
      PO2 diminue (hypoxie) jusqu’à 60mmHg
      à pas de
      variation de la ventilation pulmonaire. Si PO2
      diminue en dessous de 60mmHg, on a une hyperventilation.
      Cette hyperventilation fait intervenir les
      chémorécepteurs périphériques qui induisent une
      stimulation des neurones inspiratoires de la région
      bulbaire. Cela entraîne une augmentation de la
      ventilation qui va permettre d’augmenter
      l’apport en oxygène, qui va enrayer la baisse de PO2.
      Pour étudier la régulation de PCO2, on fixe
      PO2 et on augmente PCO2
      (hypercapnie). Cela entraîne une hyperventilation
      pulmonaire qui permet de rejeter des quantités de CO2
      de plus en plus importantes. Cette hyperventilation fait
      intervenir les chémorécepteurs périphériques
      stimulés par une baisse du pH et centraux d’où la
      stimulation des neurones bulbaires.



    Fin respiration
















    source:http://membres.multimania.fr/xloba/respi/respi.htm
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