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 Eléments de physiologie du chien

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MessageSujet: Eléments de physiologie du chien   Eléments de physiologie du chien Icon_minitimeJeu 7 Mai 2009 - 13:30

La peau

La peau, au sens large, représente la limite entre l'organisme et le milieu extérieur. Elle inclut deux structures : la peau au sens strict, c'est-à-dire une structure kératinisée, et ses annexes (poils, glandes diverses).

Eléments de physiologie du chien P502

La peau
1. Poil primaire
2. Épiderme
3. Derme
4. Muscle horripilateur
5. Graisse sous-cutanée
6. Glande sébacée
7. Glande sudoripare
8. Poil secondaire
9. Papille (secrète la substance du poil).

Structure kératinisée

On compte 3 étages dans l'épaisseur de la peau :

- l'épiderme, qui se compose d'une couche basale faite de cellules en division et de cellules produisant de la mélanine (pigment responsable de la couleur de la peau) et d'une couche claire (2 à 3 couches cellulaires) très épaisse au niveau de la truffe et des coussinets ;

- le derme représente la couche épaisse de la peau : 1,3 mm sur le dos jusqu'à 2,5 mm pour les coussinets. Il contient des fibres élastiques et du collagène assurant élasticité et résistance de la peau ;

- l'hypoderme forme la couche la plus profonde, riche en adipocytes (cellules graisseuses).

Les différents rôles de la peau

Un rôle de barrière : elle s'oppose à la sortie de certains éléments comme l'eau, les ions et les macromolécules. En sens inverse, l'entrée d'eau, de

certaines molécules et des bactéries ne sont pas possibles. Cependant, la barrière est aussi mécanique, offrant ainsi un rôle de protection face aux agressions telles que les infrarouges (intervention des couches superficielles), les ultraviolets (par les poils et la pigmentation) et ses agents biologiques.

Un rôle d'échangeur par les sécrétions : la sueur et le sébum. La sueur vient des glandes apocrines et exocrines (ces dernières sont situées exclusivement sur la truffe et les coussinets plantaires). Chez le chien, cette

sécrétion semble assurer uniquement le refroidissement local cutané. Enfin, des échanges thermiques sont possibles avec des transferts de calories lors des changements de température.

Un rôle métabolique : la peau intervient dans le stockage de graisse grâce aux adipocytes de l'hypoderme, mais aussi, en très faible proportion, dans

la synthèse de la vitamine D3 par l'action des ultraviolets sur les couches superficielles.

Un rôle sensoriel : par les terminaisons nerveuses situées dans le derme et l'hypoderme, la peau peut informer l'organisme de la température, de la pression, d'une douleur ou encore du contact avec un objet.

Structure du système pileux du chien

Chez le chien, les follicules pileux s'assemblent en groupes comportant chacun un poil principal central, plus gros et plus long, et les poils secondaires (inexistant chez le chiot).

La densité du poil dépend de l'individu et de l'âge. Plus le pelage est doux, plus la densité est importante. Le Berger Allemand possède 100 à 300 groupes folliculaires par centimètre carré. Le nombre de groupes folliculaires est déterminé dès la naissance. Par contre chez le jeune, seuls les poils principaux (ou poils de bourre) sont présents, ce qui donne cette douceur bien connue. Pendant la croissance, l'angle des poils avec la peau diminue atteignant environ 45° chez l'adulte.

La couleur du poil est déterminée génétiquement par des processus de

dominance d'une couleur par rapport à une ou plusieurs autres.

Les poils ne sont pas définitifs. Il existe une activité cyclique avec perte des poils : c'est la mue. Chez le chien, comme chez les animaux sauvages, il y a deux mues par an donnant un pelage d'été et un pelage d'hiver.

Bien entendu, les poils ne tombent pas tous en même temps, la mue se fait progressivement de l'arrière de l'animal vers l'avant. Le pelage d'hiver est beaucoup plus fourni que celui d'été, de façon à protéger l'animal durant la période froide.

Ces changements de pelage ne se font nullement à l'improviste. Le déterminisme principal de la mue semble être la photopériode (durée de la lumière par rapport à l'obscurité). Le rallongement du jour déclencherait la mue de printemps et la baisse du temps de lumière celle de l'automne. Les changements de température n'interviendraient surtout qu'au niveau de la densité et de la vitesse de renouvellement des poils, mais pas comme facteur principal de déclenchement des mues.


Dernière édition par Le Magicien le Jeu 7 Mai 2009 - 13:35, édité 1 fois
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MessageSujet: La digestion   Eléments de physiologie du chien Icon_minitimeJeu 7 Mai 2009 - 13:34

Le tube digestif du chien est totalement tourné vers la simplification moléculaire des aliments (glucides, lipides et protides) et l'absorption des nutriments. Il peut être séparé en trois sections anatomiques : la première, ingestive, comprend la langue, les dents, les glandes salivaires, le pharynx et l’œsophage ; la seconde, digestive, comporte l'estomac, l'intestin grêle, le gros intestin et les glandes annexes (foie et pancréas) ; la troisième, évacuatrice, renferme l'extrémité du gros intestin et le canal anal.
Eléments de physiologie du chien P506
Cavité abdominale du chien
(animal en décubitus dorsal)
1. Foie
2. Arc costal
3. Estomac
4. Rate
5. Côlon descendant
6. Partie ascendante du duodénum
7. Paroi de l'abdomen
8. Conduit déférent
9. Vessie
10. Partie transverse du duodénum
11. Jéjunum
12. Ileum
13. Cæcum
14. Côlon ascendant
15. Côlon transverse
16. Pancréas
17. Partie descendante du duodénum.

L'ingestion des aliments

Que l'alimentation du chien domestique soit ménagère ou industrielle, celui-ci ne fait qu'avaler les aliments sans pratiquement leur prodiguer une prédigestion mécanique. Les glandes salivaires, paires, déversent la salive dans la cavité buccale. Par ses composantes aqueuses et muqueuses, elle permet d'humidifier les aliments et facilite leur transit dans l’œsophage. Au moment de la déglutition, la langue pousse les aliments dans l'oropharynx, l'épiglotte se ferme (et évite ainsi que les aliments ne passent dans la trachée) et les aliments sont dirigés vers l’œsophage.

L'arrivée du reste du repas et les contractions musculaires de l’œsophage conduisent les aliments à travers le thorax et le diaphragme jusqu'à l'estomac par sa région appelée cardia.

La digestion des aliments

Les aliments sont constitués, de manière très schématique, de trois types de molécules : les glucides, les protides et les lipides. La digestion de chacun d'eux met en jeu des mécanismes et des enzymes différents à des endroits distincts du tube digestif.

Dans l'estomac, les aliments subissent une digestion à la fois mécanique et chimique. Les contractions des tuniques musculaires permettent un brassage qui entraîne le mélange des aliments avec le suc gastrique. Une digestion chimique importante s'y déroule.

Les digesta sont ensuite propulsés par le pylore dans le duodénum, première partie de l'intestin grêle. Cependant, l'intestin est fragile et la vidange gastrique ne s'effectue que lentement.

L'ensemble du bol digéré transite alors dans l'intestin grêle où il subit la poursuite de la digestion chimique par l'intermédiaire des sécrétions pancréatiques et hépatiques qui sont délivrées dans le duodénum par des conduits sécréteurs.

Les enzymes sont déversées sous forme inactive (sinon elles détruiraient les organes traversés !) et sont activées par des processus chimiques de l'intestin.

Le foie est un organe à multiples fonctions dont une digestive. Ainsi, la sécrétion de bile est continue pendant toute la journée. Lorsque les digesta parviennent dans le duodénum, la vésicule se contracte et provoque la chasse biliaire. La bile se retrouve ainsi en contact, dans le duodénum, avec les aliments prédigérés.

Les pigments biliaires n'ont aucune fonction dans la digestion (ce sont les produits de dégradation de l'hémoglobine) et sont en fait excrétés par le tube digestif. Les sels biliaires ont, eux, un rôle tout à fait fondamental dans la digestion des lipides.

L'intestin du chien, comme celui de toute espèce animale, est peuplé d'une importante microflore, constituée de micro-organismes, essentiellement bactériens, qui participe activement aux phénomènes de digestion. Cette flore intestinale est très sensible aux variations de la qualité de l'aliment (le chien est un carnivore), ce qui fait que, contrairement à l'homme (qui est omnivore), le chien ne peut changer d'aliment à chaque repas sous peine de destruction de la flore et de diarrhée.

Ce phénomène explique :
- la nécessité impérieuse d'une transition alimentaire sur huit jours lorsqu'on change d'aliment,
- le fait que certaines bactéries lactiques, mélangées à l'aliment, montrent des vertus digestives très positives pour le chien (on parle de "pro biotiques").

L'absorption des nutriments

L'intestin est le siège de la majeure partie de la digestion et de l'absorption des nutriments.

L'intérieur de l'intestin grêle est constitué de replis de la paroi : la surface d'absorption est ainsi augmentée.

L'absorption des glucides.

En ce qui concerne les glucides, les formes se trouvant dans l'intestin grêle sont des oses. Ils sont absorbés par les cellules intestinales. Ils se retrouvent dans les vaisseaux sanguins, très nombreux dans l'intestin grêle.

L'absorption des lipides.

Les micelles sont absorbées par les cellules intestinales. Les différents constituants de ces micelles sont ensuite remaniés à l'intérieur des cellules pour redonner des triglycérides. Ceux-ci sont fixés à des protéines et d'autres molécules et sont repris par les vaisseaux lymphatiques de l'intestin grêle.

L'absorption des protides.

Les acides aminés sont absorbés de façon complexe par les cellules de l'intestin. Ils sont alors hydrolysés par les enzymes des cellules. Ce sont donc des acides aminés qui sont retrouvés dans la circulation sanguine.

L'absorption des autres nutriments

L'eau et les sels minéraux sont aussi absorbés dans l'intestin : la première l'est seulement en partie dans l'intestin grêle avec un mécanisme : par exemple le calcium est absorbé dans le duodénum avec l'intervention d'une protéine de transport.

L'évacuation des fèces (ou excréments)

Les portions intestinales faisant suite sont les différentes parties du gros intestin : le cæcum, le côlon, le rectum et le canal anal. Ils ont une longueur d'environ 70 cm chez le chien.
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MessageSujet: La respiration   Eléments de physiologie du chien Icon_minitimeJeu 7 Mai 2009 - 13:39

La respiration est la fonction qui permet à l'organisme d'approvisionner ses cellules en oxygène et de les débarrasser du dioxyde de carbone.

L'appareil respiratoire du chien peut être séparé en deux parties : l'appareil respiratoire supérieur et l'appareil respiratoire inférieur.

L'appareil respiratoire supérieur

Il est constitué des cavités nasales, du nasopharynx, du larynx et de la trachée.

Les cavités nasales et le nasopharynx. Les cavités nasales qui leur font suite sont constituées des cornets et des sinus nasaux. La muqueuse qui les recouvre est ainsi très étendue, ce qui permet d'amplifier son rôle : richement vascularisée, elle réchauffe l'air et le sature en vapeur d'eau.

Par ailleurs, les glandes nasales qu'elles contiennent sécrètent du mucus qui capte les particules agressives de l'air (poussière, microbes…). Une autre partie de la muqueuse, olfactive, permet au chien de sentir les odeurs. Après le passage dans les cavités nasales, l'air est acheminé, vers le nasopharynx qui se situe au fond de la bouche. Il est ainsi quasiment à une température égale à celle de l'organisme et débarrassé de ses impuretés.

L'air poursuit son trajet jusqu'aux poumons dans le larynx et la trachée. Tout un ensemble de muscles permet la mobilisation des cartilages les uns par rapport aux autres. Ainsi, ouvert lors de la respiration, le larynx se ferme lorsque le chien déglutit et évite de ce fait que les aliments ne passent. Le larynx porte également les cordes vocales qui, lorsqu'elles vibrent par le passage de l'air, émettent des sons : grognements, aboiements…

Elle conduit l'air du larynx jusqu'aux bronches. La contraction du muscle trachéal diminue le diamètre de la trachée, et module ainsi le débit de l'air, ou s'oppose à sa dilatation excessive lors de la toux par exemple.

Eléments de physiologie du chien P508a
La respiration cavités nasales du chien
1. Os nasal
2. Os incisif
3. Maxillaire
4. Cartilage latéral
5. Septum nasal.

L'appareil respiratoire inférieur

Il comprend les bronches et les poumons situés à l'intérieur de la cavité thoracique.

Les bronches se divisent et assurent la conduction de l'air jusqu'aux alvéoles pulmonaires : il existe autant de bronches que de lobes pulmonaires. Elles se divisent ensuite en bronchioles au calibre de plus en plus réduit.

Les poumons sont en outre richement vascularisés et permettent ainsi les échanges d'oxygène et de dioxyde de carbone (l'hématose) sur une grande surface.
Eléments de physiologie du chien P509
Poumons du chien – vue dorsale
1. Lobe crânial
2. Lobe moyen
3. Lobe caudal droit
4. Lobe accessoire
5. Lobe caudal gauche
6. Lobe crânial gauche.

Les phénomènes respiratoires

La respiration en elle-même est un phénomène mettant en jeu des actions musculaires et la circulation sanguine.

Les échanges gazeux entre l'air alvéolaire et le flux sanguin sont tributaires des pressions en oxygène et en dioxyde de carbone de part et d'autre de la paroi du capillaire sanguin : les gaz se déplacent des régions où la pression est élevée vers les régions où elle est plus basse.

Ainsi le dioxyde de carbone passe des capillaires sanguins vers l'air pulmonaire et l'oxygène emprunte le chemin inverse.

La ventilation pulmonaire renouvelle l'air des alvéoles. Elle s'effectue en deux temps : l'inspiration fait entrer l'air "neuf" dans les poumons et l'expiration en chasse l'air vicié. L'inspiration est un processus actif (contraction du diaphragme et des muscles intercostaux) alors que l'expiration est passive (relâchement de ces muscles), sauf en cas d'expiration forcée.

La fréquence respiratoire normale est de 10 à 30 inspirations par minute chez le chien. Elle varie suivant la taille, l'état d'embonpoint, la nervosité.

Suivant différentes données physiologiques, le chien peut modifier sa fréquence respiratoire et/ou son volume respiratoire. Par exemple, lors d'un effort musculaire important, le chien halète : il respire plus vite par la gueule et il augmente son volume courant.

Par ailleurs, une régulation existe par rapport à la qualité de l'air inspiré (la pression en oxygène de l'air diminue avec l'altitude), aux pressions en oxygène et en dioxyde de carbone du sang et en fonction du pH sanguin qui intervient sur la pression sanguine en dioxyde de carbone.
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MessageSujet: La circulation sanguine   Eléments de physiologie du chien Icon_minitimeJeu 7 Mai 2009 - 13:45

On entend par circulation sanguine l'étude des vaisseaux (veines et artères) et du cœur, au plan anatomique, mais aussi physiologique. Cette circulation étant différente entre le fœtus et l'adulte, l'étude sera donc séparée.

Eléments de physiologie du chien P511
Mise en place de l'appareil circulatoire
Schéma général de la circulation
1. Capillaire de la tête
2. Veine cave crâniale
3. Tronc brachio-céphalique
4. Aorte
5. Tronc pulmonaire
6. Veines pulmonaires
7. Capillaire des poumons
8. Tronc coeliaques et mésentérique
9. Capillaires des viscères digestifs
10. Capillaires du corps
11. Canaux lymphatiques du corps
12. Veine porte
13. Capillaire du foie
14. Veines sous-hépatiques
15. Canal thoracique (lymphe)
16. Veine cave caudale
17. Ventricule gauche
18. Ventricule droit
19. Oreillette gauche
20. Oreillette droite.

La circulation sanguine chez le fœtus

La formation des premiers vaisseaux débute lorsque l'embryon ne peut plus se nourrir par simple diffusion de cellule à cellule. En effet, le développement d'organes internes demande un apport de nutriments vitaux directement aux cellules concernées. Le cœur, en revanche, a une origine beaucoup plus compliquée : il se forme à partir des cellules superficielles de l'embryon. Il reste extra-embryonnaire au départ pour devenir intra-embryonnaire et prendre sa place définitive dans le thorax. La forme du cœur est d'abord rectiligne (vestige de l'évolution), pour ensuite s'incurver, subir des rotations et finalement acquérir la forme qu'on lui connaît.

Chez le fœtus, les "poumons" sont non fonctionnels, l'oxygène est apporté par les veines ombilicales venant de la mère et le dioxyde de carbone repart par les artères ombilicales. Ainsi, toute une partie de la circulation est "shuntée" grâce à des orifices intracardiaques et à un canal reliant l'aorte (artère principale sortant du cœur gauche) au tronc pulmonaire (sortant du cœur droit) : c'est ce qu'on nomme le canal artériel. Le cloisonnement du cœur ne s'effectue qu'à la fin de la gestation et dans les premières heures après la naissance. Par contre, le canal artériel ne se ferme qu'après la naissance, une fois que les poumons entrent en fonction.

Ce développement peut comporter des anomalies telles qu'un défaut de cloisonnement du cœur, une persistance du canal artériel ou encore un défaut de positionnement du cœur.

La circulation sanguine chez l'adulte

Suite à un développement normal, l'axe du cœur chez le chien est oblique par rapport à l'axe de son corps, le cœur est plus à gauche qu'à droite (aux 4/7e).

Le cœur se divise en 4 grandes parties : l'atrium droit reçoit le sang pauvre en oxygène et l'envoie dans le ventricule droit qui le chasse vers les poumons ; l'atrium gauche reçoit le sang des poumons riche en oxygène, l'envoie dans le ventricule gauche, qui à son tour le chasse vers les différentes parties du corps. Chez l'adulte, le cœur est totalement cloisonné, il n'y a plus de mélange entre les sangs riche et pauvre en oxygène, le passage dans les différents compartiments se fait grâce à des valvules.

Au niveau physiologique, le cœur travaille selon un cycle régulier appelé révolution cardiaque. Les cavités cardiaques, dotées d'une propriété contractile, évoluent selon 2 phases : une systole (phase de contraction) et une diastole (phase de relâchement). L'ensemble des révolutions cardiaques durant une minute définit la fréquence cardiaque.

La révolution cardiaque s'effectue selon un cycle bien précis. Grâce à la faible pression du retour veineux et à l'ouverture des valvules auriculo-ventriculaires, les ventricules se remplissent passivement (les valvules artérielles étant fermées), puis la contraction des atriums complète le remplissage, c'est la systole auriculaire. Ensuite débute la systole ventriculaire, le ventricule est au maximum de remplissage, la pression intraventriculaire augmente, ce qui ferme les valvules auriculo-ventriculaires. La contraction des ventricules provoque une surpression intraventriculaire ouvrant les valvules artérielles pour chasser le sang dans les vaisseaux. Enfin, les muscles se relâchent permettant la fermeture de ces valvules. Les atriums se remplissent à nouveau, les valvules auriculo-ventriculaires s'ouvrent, les ventricules se remplissent, un nouveau cycle commence.

Enfin on peut se demander d'où vient la rythmicité du cœur. En fait, dans la paroi musculaire existent 3 tissus dits "nodaux", composés de cellules pouvant se dépolariser lentement et spontanément, donnant naissance à un potentiel d'action qui se propage à toutes les cellules cardiaques et provoque ainsi la contraction du coeur. C'est le tissu nodal situé au niveau des atriums qui impose son rythme, il joue donc le rôle de "pacemaker" naturel pour le cœur.

Sang
Volume de sang (volémie) : 80-90 ml de sang par kg de poids vif*.
(*poids vif : poids de l'animal vivant).
Globules rouges : 5,5 à 8,5 x 106 par mm3.
(= 5 500 000 à 8 500 000).
Globules blancs : 6 000 à 17 000 par mm3.
Hémoglobine : 12 à 18 g par 100 ml.
Plaquettes : 200 000 à 500 000 par mm3.
Hématocrites (%) : 37-55.
(volume des globules rouges par rapport à l'unité de volume
sanguin).
Calcium : 95 à 120 mg/litre.
Glucose : 0,7-1,1 g/litre.
Lipides totaux : 5,5 à 14,5 g/litre.
Cholestérol : 0,5 à 2,7 g/litre.
Phosphore : 40 à 80 mg/litre.
Temps de saignement (oreille) : 2 à 3 minutes.
Temps de coagulation : 6 à 7,5 minutes.


Les artères et les veines

Le cœur ne fait que jouer le rôle de propulseur, mais ce sont les vaisseaux sanguins qui apportent le sang jusqu'aux organes. Anatomiquement, les vaisseaux partant du cœur sont appelés artères (que le sang soit riche ou pauvre en oxygène) et ceux revenant au cœur sont les veines.

Eléments de physiologie du chien P512a
Les veines du chien
1. Veine caudale
2. Veine iliaque interne
3. Veine sacrée latérale
4. Veine testiculaire
5. Veine rénale
6. Veine porte
7. Veine intercostale
8. Veine cave crâniale
9. Veine costo-cervicale
10. Veine cervicale profonde
11. Veine vertébrale
12. Veine Jugulaire interne
13. Veine auriculaire
14. Glande parotide
15. Veine de l'oeil, du nez et des lèvres
16. Glande mandibulaire
17. Veine faciale
18. Veine Jugulaire externe
19. Veine axillaire
20. Veine du coeur
21. Veine thoracique interne
22. Veine superficielle de l'avant-bras
23. Veine métacarpienne
24. Veine cave caudale
25. Veines hépatiques
26. Veine porte
27. Veine épigastrique
28. Veine dorsale du gland
29. Veine saphène interne
30. Veines métatarsiennes
31. Veine saphène latérale
32. Veine poplitée
33. Veine fémorale
34. Veine iliaque externe
35. Veine honteuse interne.

Eléments de physiologie du chien P512b
Le système artériel du chien
1. Artère temporale
2. Artère auriculaire
3. Artère cervicale
4. Artère scapulaire dorsale
5. Aorte thoracique
6. Artère intercostale
7. Artère coeliaque
8. Artère mésentérique crâniale
9. Artère lombaire
10. Artère iliaque externe
11. Artère iliaque interne
12. Artère sacrale
13. Artère honteuse interne
14. Artère tibiale
15. Artère saphène
16. Artère fémorale
17. Artère médiane
18. Artère antébrachiale
19. Artère brachiale
20-21. Artères thoraciques
22. Artères axillaires
23. Tronc costo-cervical
24. Artère thyrooedienne
25. Artère carotide commune
26. Artère vertébrale
27. Artère carotide externe
28. Artère faciale.
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MessageSujet: L'appareil urinaire   Eléments de physiologie du chien Icon_minitimeJeu 7 Mai 2009 - 13:49

Quel que soit le sexe de l'animal, ce sont les mêmes organes qui participent à l'élaboration puis à l'élimination de l'urine. Ce sont, dans l'ordre : les reins, desquels partent deux uretères aboutissant à la vessie. De la vessie débouche un urètre unique, permettant de conduire l'urine jusqu'à son point d'évacuation vers l'extérieur.

Tous ces éléments sont en position abdominale. Les reins, en forme de haricot, se situent sous la voûte lombaire, en regard des premières vertèbres lombaires, le rein gauche étant légèrement plus caudal que le droit. Les deux uretères s'abouchent en face dorsale de la vessie, elle-même placée juste en avant du bassin.

L'urètre suit un trajet différent chez le mâle et la femelle. Chez celle-ci, il est plus court et généralement plus large. Il s'abouche dans le vestibule du vagin par une petite papille. Chez le mâle, l'urètre est plus long, moins large et comporte trois parties, à savoir les parties prostatiques, membraneuse et pénienne.

Formation de l'urine

L'urine est élaborée dans les reins, et plus précisément dans les néphrons, en plusieurs étapes permettant l'élimination d'une partie des déchets de l'organisme, entre autres fonctions.

Processus réalisant l'élaboration de l'urine comprend plusieurs mécanismes successifs. La première partie de la formation de l'urine consiste en une filtration sanguine, visant à l'obtention d'une urine dite "primitive". Pour ce faire, le sang traverse des capillaires ; des molécules de taille suffisamment faible peuvent alors traverser la paroi des capillaires, sous l'influence d'une importante différence de pression, et être collectées dans les tubules urinaires.

La solution résultant de la filtration est dite "urine primitive", car elle subira des modifications de composition avant son élimination. Elle possède à ce stade des caractéristiques très proches de celles du plasma.

Suite à cette filtration survient le phénomène de réabsorption. Il permet de faire refluer dans la circulation sanguine des molécules et des ions indispensables à l'organisme. Ces transports sont souvent associés à une réabsorption d'eau.

Les principaux ions réabsorbés sont les suivants : chlorure, sodium, potassium. Quant aux molécules reprises par le tube contourné, il s'agit de la totalité du glucose et des protéines, d'une partie des acides aminés et des acides organiques.

Eléments de physiologie du chien P513a
Reins du chien
Face ventrale des reins
1. Rein droit
2. Veine cave caudale
3. Aorte abdominale
4. Rein gauche
5. Artère et veine rénales
6. Uretère.

Eléments de physiologie du chien P513b
Reins du chien
Coupe longitudinale
1. Capsule fibreuse
2. Cortex du rein
3. Médulla du rein
4. Bassinet
5. Uretère.

Stockage et évacuation de l'urine

Les tubes collecteurs, contenant l'urine définitive, se jettent dans le bassinet du rein, petite poche débouchant dans un uretère. L'urine est alors acheminée vers la vessie, réservoir fortement distensible et étanche, dont le rôle est d'assurer l'accumulation de l'urine entre les mictions. Un sphincter situé à la jonction vésico-urétrale assure la continence urinaire. Lorsque la vessie est suffisamment pleine, la miction peut avoir lieu. Le corps de la vessie, comportant de nombreuses fibres musculaires lisses, se contracte, alors que le sphincter urétral se relâche ; l'urine est à ce moment expulsée sous pression.

Ces phénomènes sont sous dépendance nerveuse : le contrôle volontaire et conscient de la miction est assuré par le cerveau ; des nerfs issus des régions lombosacrée et pelvienne assurent la contraction du corps de la vessie et du sphincter urétral.
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MessageSujet: Le système nerveux   Eléments de physiologie du chien Icon_minitimeJeu 7 Mai 2009 - 13:52

Le système nerveux recueille les informations du monde extérieur ou qui se créent dans l'organisme, appelées stimuli. Il lance aussi des impulsions qui déterminent la contraction des muscles volontaires et involontaires (les muscles du squelette contrôlant les mouvements, et ceux qui font partie des viscères, la sécrétion des glandes).

Les neurones peuvent être soit récepteurs lorsqu'ils reçoivent un stimulus, soit émetteurs lorsqu'ils envoient des impulsions nerveuses, soit d'association lorsqu'ils mettent en relation deux neurones différents.

Eléments de physiologie du chien P519b
Conformation extérieure des hémisphères cérébraux du chien
I. Vue latérale gauche
II. Face médiale
1. Hémisphère cérébral
2. Cervelet
3. Moelle épinière
4. Pédoncules cérébraux
5. Fissures pseudo-sylvienne
6. Sillon rhinal latéral
7. Cervelet
8. Moelle épinière
9. Hypophyse.

Le système nerveux central

Il est composé du cerveau, du cervelet, du bulbe rachidien (dans la cavité crânienne) et de la moelle épinière (dans la cavité médullaire, tout le long de la colonne vertébrale). Cette protection, tant contre les chocs que contre les agressions internes (il existe une "barrière" entre le sang et les méninges appelées barrière hématoméningée qui résiste à diverses substances), est justifiée par le fait que les neurones sont des cellules qui ne se renouvellent pas. Tout dommage est alors irréparable.

Le cerveau est le siège de différents centres : moteur, sensitif, visuel, auditif, olfactif, gustatif. Il est le centre de la mémoire et de l'association.

Le cervelet est le siège de l'équilibre et de la coordination des mouvements.

La moelle épinière est un centre de réflexes important, tout comme le bulbe rachidien (vomissements, salivation…) qui est aussi le centre de l'automatisme respiratoire, cardiaque et dilatateur/constricteur des vaisseaux.

Le système nerveux périphérique

Il est constitué par la réunion des fibres nerveuses en nerfs qui se ramifient symétriquement pour se distribuer à l'ensemble du corps. Ils conduisent alors l'information sensitive de la périphérie aux centres intégrateurs du système nerveux central : nerfs sensitifs ; ou bien ils conduisent les impulsions générées par le système nerveux central jusqu'à l'organe cible : ce sont les nerfs moteurs. Beaucoup de nerfs sont mixtes et comprennent à la fois des fibres sensitives et motrices.

Le système nerveux végétatif

Il a pour origine une chaîne de ganglions nerveux situés de part et d'autre de la colonne vertébrale. Il contrôle les fonctions végétatives de l'organisme, celles dont le contrôle n'est pas régi par le système nerveux central ou périphérique.

Le système nerveux est impliqué dans de nombreuses affections et interactions médicamenteuses. Les atteintes peuvent être très variées et demandent une très bonne connaissance du sujet.
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