Dans un documentaire diffusé ce vendredi soir à 22h20, Arte fait le point sur des recherches très récentes menées sur l'influence du ventre sur le cerveau. Le ventre, notre deuxième cerveau, c'est le titre de ce documentaire de Cécile Denjean, aussi instructif que captivant.
Nous allons voir cependant, que si de fantastiques avancées dans le domaine de la santé sont à espérer, de sombres dérives peuvent voir le jour si cette découverte est utilisée à d'autres fins...
« Les scientifiques se sont aperçus qu'il existait quantité de neurones dans notre ventre, à peu près autant que dans le cortex d'un chat ou d'un chien. Ils s'occupent, entre autres, de notre digestion. S'il n'avait disposé que d'un seul cerveau, celui « du haut », l'être humain aurait été absorbé en permanence par ce processus très complexe et n'aurait pas pu développer d'autres activités intellectuelles. Le fait d'avoir deux cerveaux a joué un rôle majeur dans notre évolution »
Souligne Cécile Denjean, l'auteur du documentaire. Les parois de notre intestin sont tapissées de 200 millions de neurones. Ce réseau de neurones, répartit tout au long de notre tube digestif, joue un rôle dans la digestion bien sûr, mais il agit aussi sur notre cerveau par des voies que les chercheurs commencent à peine à identifier.
Cette interaction à distance peut notamment passer par des neurotransmetteurs, des petites molécules par l'intermédiaire desquelles les neurones communiquent entre eux. Par exemple, la sérotonine est un neurotransmetteur qui, au niveau des neurones de notre ventre, rythme le transit intestinal et régule le système immunitaire.
Mais les chercheurs ont découvert qu'une petite partie de cette sérotonine passe dans la circulation sanguine et remonte jusque dans notre tête. Et là elle va pouvoir agir sur les neurones de notre cerveau qui eux aussi se servent de la sérotonine comme messager mais pour d'autres tâches comme la régulation de nos émotions. Voilà comment les neurones du ventre s'invitent dans la gestion de nos émotions.
On savait depuis longtemps que nos états émotionnels pouvaient agir sur notre ventre et les scientifiques sont en train de découvrir que l'inverse est aussi vrai. Notre ventre peut influencer nos émotions.
Une nouvelle approche de certaines maladies
Certaines maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson pourraient trouver leurs origines dans notre ventre. C'est une hypothèse sur laquelle travaillent des chercheurs à l'hôpital de Nantes. Ils ont déjà montré que la maladie de Parkinson engendre les mêmes lésions sur les neurones de l'intestin que sur ceux du cerveau. A l'avenir il pourrait donc devenir possible de diagnostiquer cette maladie avec une simple biopsie intestinale. Une intervention bien moins risquée qu'une biopsie du cerveau.
L'idée de se servir du ventre comme une fenêtre sur le cerveau gagne du terrain. Les chercheurs voudraient tester cette approche pour d'autres maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.
Un cerveau sous l'influence des bactéries
Plus inattendu, notre cerveau serait aussi sous l'influence des bactéries qui peuplent notre tube digestif. Ces bactéries sont particulièrement nombreuses : 100.000 milliards. Elles constituent un véritable écosystème que les scientifiques appellent le microbiote. Il est différent pour chacun d'entre nous et nous est très utile : les bactéries qui le composent digèrent des aliments que nous ne pourrions pas digérer sans elles.
Un biologiste de l'Université McMaster au Canada, Stephen Collins a remarqué que des souris sans microbiote, c'est-à-dire ne portant en elles aucune bactérie se comportent de façon étrange. Elles prennent plus de risques et se mettent davantage en danger. Mais lorsque l'on introduit dans leur tube digestif une flore bactérienne, leur comportement change : elles deviennent plus prudentes.
Cela a conduit le chercheur canadien à mener une expérience encore plus surprenante. Il a choisi deux lignées de souris différentes : l'une présentant un comportement particulièrement actif et téméraire et l'autre beaucoup plus calme. Puis il a administré à chaque lignée le microbiote de l'autre.
Résultat : Les souris agitées, après avoir reçu les bactéries des souris calmes, se sont complètement assagies. Et inversement, les souris calmes sont devenues beaucoup plus agressives après avoir ingéré les bactéries des souris agitées.
Cette expérience démontre que, chez les souris, les bactéries présentes dans le tube digestif ont une influence importante sur le comportement et donc sur le cerveau. Source franceinfo
Le ventre participe à la gestion de nos émotions
Outre des images de synthèse impressionnantes et des animations réussies, les explications délivrées par une quinzaine d'intervenants de haut niveau, travaillant souvent dans des universités ou des services hospitaliers de pointe en France, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Chine, en Belgique ou au Canada, permettent de mieux comprendre l'impact de notre ventre sur nos comportements (ndv : température du corps, les cycles de veille et de sommeil, la douleur ou l'anxiété).
Des chercheurs ont, par exemple, découvert que notre cerveau entérique - celui du ventre - produisait 95 % de la sérotonine, un neurotransmetteur qui participe à la gestion de nos émotions. Si la psychanalyse gastrique cherche encore son fondateur, l'acupuncture abdominale, pratiquée depuis une quarantaine d'années en Chine, soigne de nombreuses pathologies dont la maladie de Parkinson, celle d'Alzheimer et la dépression.
Note du Veilleur : Dans [url=http://temporalites.free.fr/?browse=cervelle du bide]un article[/url], Michael Gershon, professeur à l'Université Columbia à New-York va plus loin : pour lui,
« le cerveau abdominal serait aussi capable de se souvenir, participerait à la phase de rêves pendant le sommeil et pourrait constituer la matrice biologique de l'inconscient »
L'incroyable complexité de nos ventres
« On s'est aperçu que la maladie de Parkinson, qui s'attaque aux neurones du cerveau, s'en prend aussi à ceux du ventre. Cette maladie neurodégénérative démarre longtemps avant que les premiers troubles moteurs n'apparaissent. Or, quand les tremblements surviennent, il est trop tard puisque 70 % des neurones sont déjà détruits. Si on arrivait à diagnostiquer Parkinson dix à vingt ans plus tôt par une simple biopsie intestinale de routine, cela pourrait permettre d'anticiper sur la destruction de neurones » estime Cécile Denjean.
Au CHU de Nantes, des médecins confirment qu'une simple biopsie intestinale peut diagnostiquer la maladie de Parkinson. De l'université Columbia de New York au CHU de Grenoble en passant par le Collège de France, l'université Mac Master d'Hamilton au Canada, l'Inserm de Nantes ou l'université technique de Munich, les propos tenus par les intervenants permettent de mieux comprendre l'incroyable complexité de ce qui se passe dans nos ventres. On sait désormais qu'une conversation secrète existe entre les deux cerveaux. Elle ouvre d'immenses espoirs thérapeutiques. Source lemonde
Le rôle de l'alimentation sur la santé
Une autre étude dont les résultats ont été publiés il y a quelques mois dans la revue Gastroenterology, pointe du doigt les modifications induises par les probiotiques comme le bifidus actif, dont les yaourts comme Activia ou Actimel sont truffés. Ces produits contiennent en effet 1 milliard de ces bactéries qui modifient la flore intestinale (l'autre nom du microbiote intestinal).
En utilisant des techniques d'imagerie médicale, les scientifiques ont montré que les sujets (des femmes en l'occurrence) ayant consommé des probiotiques présentaient une diminution de l'activité des zones du cerveau correspondant aux émotions et à l'agressivité. Cette expérience (un exercice consistant à associer des photographies exprimant des émotions identiques) a permis de confirmer que le microbiote intestinal jouait un rôle important dans la modulation de l'humeur et la gestion des émotions. Les psychothérapies devraient donc également prendre en compte l'alimentation dans le suivi de leurs patients. Par ailleurs, les médecins nutritionnistes devraient être plus prudents lorsqu'ils prescrivent des compléments alimentaires. Source sweetrandomscience
Les dérives inquiétantes à prévoir...
Si les bienfaits d'une telle découverte sont bien réels ainsi qu'évidents, sommes nous en droit d'être inquiets quant aux possibles dérives qui en découleraient par des lobbyistes mal intentionnés, tels que l'industrie pharmaceutique et alimentaire ?
Je publiais en 2013 un article intitulé « Manipulation génétique : Vers un contrôle de l'agressivité et du comportement humain ? » qui démontre une fois de plus s'il en est encore besoin les intentions évidentes des élites dans un rôle de contrôle et de manipulation des comportements et émotions humaines à grande échelle. Le chapitre plus haut mentionnant le rôle de l'alimentation sur la santé est éloquent :
« (...) la revue Gastroenterology, pointe du doigt les modifications induises par les probiotiques comme le bifidus actif, dont les yaourts comme Activia ou Actimel sont truffés. (...) les scientifiques ont montré que les sujets (des femmes en l'occurrence) ayant consommé des probiotiques présentaient une diminution de l'activité des zones du cerveau correspondant aux émotions et à l'agressivité... »
Voilà, c'est plus clair à vos yeux ou je vous fait un dessin ? A l'heure ou printemps révolutionnaires et manifestations de grande ampleur se multiplient et tapissent les unes des médias alternatifs (à défaut d'être relayés par les médias officiels très silencieux dans ce domaine), et que les gouvernement redoutent visiblement de plus en plus la colère grandissante et légitime du peuple, et ce dans de nombreux pays, pensez-vous que nos dirigeants déjà acoquinés avec de nombreux lobbyistes, vont se priver de la possibilité de contrôler notre agressivité en introduisant des macrobiotes « pacificateurs » dans nos aliments à notre insu ?
La crainte est réelle, comme en témoigne les nouvelles technologies en matière d'armement anti-émeutes, épaulées par les nouvelles lois anti-constitutionnelles en la matière (lois anti-manifestations, répression, loi autorisant le tir à balles réelles sur les manifestants, etc.). N'oublions pas non plus que cette découverte remonte à quelques années, et que certaines applications sont déjà, ou seront peut être bientôt sur le marché sans que nous en soyons forcément informés...
Si l'espoir de l'apparition de nouveaux remèdes contre des pathologies graves sont légitimes, ne nous leurrons pas trop, car « big pharma » nous a déjà démontré à maintes reprises qu'à leur yeux, la guérison est bien moins rentable que la maladie... Parallèlement, l'importance de consommer local ou par le biais d'organismes transparents et de confiance apparaît de plus en plus évident et vital !
Par le veilleur
Source : Le-veilleur.com ; )