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 Lexique de la Cytologie du Col Utérin

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fattoum

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MessageSujet: Lexique de la Cytologie du Col Utérin   Lexique de la Cytologie du Col Utérin Icon_minitimeMer 20 Fév 2013 - 19:52

Acidophile

Terme
signifiant une affinité tinctoriale pour les colorants acides. En
pratique, les cellules acidophiles ou éosinophiles (terme synonyme) ont
un cytoplasme rose aux colorations usuelles. Sous l'influence des
estrogènes, on observe une majorité de cellules éosinophiles, l'indice
éosinophilique est donc élevé.

Actinomycose

Infection
parfois observée chez les patientes porteuses d'un DIU. L'agent
pathogène est représenté par des bactéries filamenteuses donnant des
agrégats denses basophiles sur les frottis.

Adénocarcinome

Cancer
développé à partir de la muqueuse glandulaire endocervicale. Le
diagnostic cytologique en est difficile, car la lésion desquame peu et
les anomalies nucléaires sont souvent minimes

Adénose

Se
définit par la présence d'îlots d'épithélium glandulaire de type
cylindrique en plusieurs points du vagin. L'évolution peut se faire vers
la régression spontanée vers l'âge de 25 ans ; mais l'évolution de ces
lésions vers l'adénocarcinome à cellules claires est possible, elle
varie entre 0,014 et 0,14 %

Agglutination

Sur
un frottis, traduit un regroupement des éléments épithéliaux sous forme
de placards denses où les cellules sont mal individualisées les unes
des autres et donc parfois mal analysables cytologiquement. Elle est
importante en deuxième partie de cycle, du fait de l'influence lutéale,
alors qu'à l'inverse, les estrogènes induisent une desquamation faite de
cellules isolées. II en découle que les frottis réalisés en
périovulatoire sont d'interprétation plus aisée.

Anisocytose

Inégalité de taille des cellules, les unes par rapport aux autres. S'observe dans les dysplasies.

Atrophie

Voir ménopause.

Atypies

Anomalies
des noyaux des cellules épithéliales. Certaines peuvent être
réactionnelles, en particulier à une inflammation, d'autres peuvent être
en rapport avec un processus dysplasique.

II
est alors préférable d'utiliser le terme de dyscaryose. II est
recommandé de réserver le terme d'atypies aux anomalies cellulaires
d'origine indéterminée.


Dans la classification de Bethesda, celles-ci sont appelées ASCUS ou AGCUS selon qu'elles sont d'origine malpighienne ou glandulaire.



  • ASCUS : Atypical Squamous Cells of Undertermined Significance = atypies épithéliales malpighiennes de signification incertaine.
  • AGCUS : Atypical Glandular Cells of Undetermined Significance = atypies épithéliales glandulaires de signification incertaine.


Les atypies cytologiques n'ont pas de correspondance avec les transformations "atypiques" de la Société Française de Colposcopie et de Pathologie Cervico-Vaginale



  • la TAG1 (Transformation Atypique de Grade 1)
    est un terme de classification colposcopique sans correspondance
    histologique spécifique. Elle peut représenter des tableaux aussi variés
    qu'une simple métaplasie, une dystrophie, un condylome, une CIN I.

  • la TAG2 (Transformation Atypique de Grade 2)
    correspond également à un terme colposcopique qui traduit le plus
    souvent l'existence d'une lésion de haut grade (CIN II ou CIN III), d'un
    cancer invasif, plus rarement d'une infection avec érosion de la
    muqueuse.






Basales-Cellules


    Cellules
    provenant des couches profondes de l'épithélium malpighien exocervical.
    En période d'activité génitale, en l'absence d'ulcération ou
    d'inflammation, elles ne sont pas recueillies sur le frottis, la spatule
    ne ramenant que les éléments cellulaires des couches superficielles et
    intermédiaires. Elles s'observent sur le frottis en cas d'atrophie chez
    la femme ménopausée. II est alors fréquent d'observer des
    remaniementsdystrophiques parfois inquiétants cytologiquement,
    justifiant un frottis de contrôle après estrogénothérapie locale qui
    aura souvent pour effet de faire croître la muqueuse et de la
    régulariser.



Bethesda Système

Classification cytologique des frottis proposée aux Etats-Unis depuis 1988. • Elle supprime les classes de Papanicolaou.
Elle
distingue les frottis satisfaisants (présence de cellules glandulaires
endo-cervicales et/ou de cellules parabasales de remaniement
métaplasique), des frottis non satisfaisants.


Les frottis doivent faire l'objet d'un diagnostic descriptif.

Pour les anomalies épithéliales malpighiennes, elle distingue



  • les lésions intraépithéliales de bas grade regroupant infection à HPV et dysplasie légère (CIN I).
  • les lésions intraépithéliales de haut grade regroupant dysplasie modérée (CIN II) et dysplasie sévère (CIN III). - les carcinomes épidermoïdes infiltrants.


Carcinome épidermoïde infiltrant

Tumeur
née à partir de la muqueuse malpighienne exocervicale. Les cellules
tumorales sur le frottis, sont parfois difficiles à individualiser du
fait du fond hémorragique, inflammatoire ou nécrotique, expliquant le
risque de faux négatifs, paradoxalement plus élevés que dans les
dysplasies

Caryolyse

Variété d'altération nucléaire observée en cas de mort cellulaire. Le noyau est totalement détruit, lysé.

Caryopycnose

Variété
d'altération nucléaire observée en cas de mort cellulaire. Le noyau
devient très petit, punctiforme avec une chromatine dense. Au niveau de
l'épithélium exocervical, les cellules des couches superficielles qui
meurent puis s'exfolient ont des noyaux pycnotiques. Cette maturation
est sous la dépendance des estrogènes qui induisent une élévation de
l'indice caryopycnotique.

Caryorrhexis

Variété d'altération nucléaire observée en cas de mort cellulaire : la chromatine du noyau est fragmentée en petites mottes.

CIN

Abréviation
de Cervical Intraepithelial Neoplasia. Ce sont des lésions précurseurs
du cancer infiltrant du col. Le terme est synonyme de dysplasie (OMS).
Selon la classification de Richart, il y a trois grades de sévérité






        • CIN I = dysplasie légère
        • CIN II = dysplasie modérée
        • CIN III = dysplasie sévère - carcinome in situ





Clue cells

Cellules malpighiennes recouvertes par des petits bacilles. Cet aspect est évocateur d'une infection à Gardnerella vaginalis.


Condylome

Lésion
en rapport avec une infection d'un épithélium par un papillomavirus
(HPV) qui entraîne à des degrés divers une hyperplasie épithéliale, une
koïlocytose et des troubles de maturation à type de parakératose et de
dyskératose. Sur le frottis on peut observer des koïlocytes,
pathognomoniques de l'infection à HPV, de la parakératose, de la
dyskératose.


Cytolyse

Voir Dôderlein.


Déciduose

Lors
de la grossesse apparaissent parfois dans le chorion du col des plages
de cellules décidualisées. Sur le frottis ces éléments ont un noyau
souvent de grande taille, parfois irrégulier pouvant évoquer une
dysplasie.


Desquamation (ou exfoliation)

Dissociation
des cellules des couches superficielles d'un épithélium malpighien qui
se séparent les unes des autres et sont facilement recueillies par la
spatule lors du frottis.


Döderlein

Bacille
physiologique qui a la capacité de métaboliser le glycogène en
produisant de l'acide lactique. Une multiplication importante de ce
bacille aboutit à la destruction des cellules intermédiaires (riches en
glycogène). Sur le frottis, on observe les bacilles sous forme de petits
bâtonnets et de nombreux noyaux nus (sans cytoplasme), c'est la
cytolyse. Elle s'observe en deuxième partie de cycle et assez
fréquemment sous traitement estro-progestatif. Lorsqu'elle est très
importante, elle peut gêner l'analyse du frottis.


Dyscaryose

Anomalie
nucléaire observée dans les dysplasies, caractérisée essentiellement
par une irrégularité de la forme du noyau qui n'est plus rond comme
normalement. II est de plus, augmenté de volume et présente des
anomalies de sa chromatine qui devient densifiée, c'est
l'hyperchromatisme.


Dyskératose

Trouble
de maturation à l'échelon cellulaire, en réalité variété de mort
cellulaire. Les cellules sont de petite taille, à cytoplasme
éosinophile. S'observe dans des circonstances variées : dystrophies, inflammations diverses, infections à HPV, à la suite d'un traitement laser...


Dysplasie

Etymologiquement signifie "construction perturbée".
II s'agit de lésions précurseurs du cancer infiltrant du col
caractérisées par un trouble de la croissance et de la différenciation
épithéliale associant des anomalies architecturales (appréciées en
histologie) et cytologiques (visibles sur le frottis). Par définition,
la lésion est cantonnée à l'épithélium (elle reste intra-épithéliale) et
ne franchit pas la membrane basale. En fonction de la proportion des
éléments atypiques se substituant à l'épithélium normal on distingue,
selon l'OMS, en histologie



    • la dysplasie légère : anomalies nucléaires dans le tiers inférieur de l'épithélium ; équivalent de la CIN I
    • la dysplasie modérée : anomalies nucléaires atteignant la moitié voire les 2/3 de la hauteur de l'épithélium / équivalent de la CIN II
    • la dysplasie sévère ou le carcinome in situ (on ne peut les différencier) anomalies nucléaires concernant la totalité de l'épithélium / équivalent de la CIN III





      Dans
      les dysplasies légères et/ou modérées, l'épithélium comporte
      généralement en surface des signes d'infection à HPV. Les cellules
      provenant d'une dysplasie desquament sous forme de placards constitués
      d'éléments à noyau augmenté de volume, à contour irrégulier,
      dyscaryotiques, hyperchromatiques.




Dystrophie

Trouble
tissulaire ou cellulaire généralement réactionnel et réversible, de
nature bénigne. A opposer à la dysplasie. La dystrophie est souvent
d'origine hormonale ou métabolique voire due à un traitement (laser,
radiothérapie...). La radiothérapie peut induire des modifications
cellulaires impressionnantes (dystrophies post-radiques) posant des
problèmes de diagnostic cytologique difficile.

Ectropion

Répond
à une exagération de l'éversion physiologique de la muqueuse
endocervicale, supérieure à 5 mm par rapport à l'axe du col. Sa
définition est clinique. II se traduit sur le frottis par de nombreux
placards d'éléments glandulaires associés à des cellules parabasales de
remaniement
"métaplasique". Ce processus de réparation est parfois difficile à différencier d'une dysplasie.

Endocol

Partie
glandulaire du col débutant au niveau de l'orifice cervical. Elle est
recouverte par un épithélium cylindrique simple, unistratifié et
mucosécrétant, s'invaginant (en se ramifiant) dans le chorion pour
constituer les récessus glandulaires endocervicaux. Sous l'épithélium,
de surface ou des glandes, on individualise des cellules de réserve
assurant la régénération de la muqueuse.

Eosinophile

Voir acidophile.

Exocol

Partie
"externe", intravaginale du col. Elle est recouverte par un épithélium
malpighien (pavimenteux) non kératinisé. II comporte une quinzaine de
couches de cellules. On distingue schématiquement de la profondeur vers
la surface, les cellules basales, les cellules intermédiaires (riches en
glycogène et prenant le lugol) puis les cellules superficielles. A
partir de l'assise basale germinatrice, les éléments se différencient,
maturent puis s'exfolient. Avec la spatule, on ne recueille que les
cellules des couches superficielles et intermédiaires de l'épithélium.

Fond

Les
éléments épithéliaux malpighiens et/ou glandulaires observés sur un
frottis se situent dans un environnement appelé le fond. Celui-ci
peut-être



  • propre
  • inflammatoire, renfermant des polynucléaires et/ou des lymphocytes - hémorragique, riche en hématies
  • nécrotique, comportant des éléments cellulaires altérés et des débris cellulaires.


HPV

Abréviation de Human Papilloma Virus.
Les papillomavirus appartiennent à une famille de virus à ADN. On en
dénombre une soixantaine de variétés. Ils sont impliqués dans la génèse
du cancer du col.


Les HPV de type 6 et 11 prédominent dans les condylomes et les HPV de type 16 et 18 (HPV oncogènes) prédominent dans les dysplasies modérées (CIN II) et sévères (CIN III).


Herpès (ïnfection herpétique)

Virose
donnant des aspects cytologiques souvent impressionnants mais
caractéristiques : cellules au noyau volumineux, homogénéisé, en verre
dépoli - inclusions nucléaires acidophiles - cellules multinucléées.



Hyperchromatisme

Dans
une cellule normale, le noyau possède une chromatine fine. Dans les
dysplasies et les carcinomes, la chromatine se dispose en mottes
irrégulières ; elle devient plus dense, hyperchromatique.



Hyperkératose

Trouble de maturation d'un épithélium malpighien. On distingue


  • l'orthokératose (voir ce mot)
  • la parakératose (voir ce mot).


Indices (ou index)

Pour
apprécier l'état hormonal en cytologie on a proposé divers indices
évaluant le pourcentage des différents types cellulaires observés






        • indice éosinophilique (voir ce mot)
        • indice caryopycnotique (voir ce mot)
        • indice de maturation (voir ce mot).





Inflammation

La
définition du frottis inflammatoire n'est pas aisée. Des germes et des
polynucléaires s'observent fréquemment sur les frottis sans qu'ils
témoignent forcément d'une cervicite. Les critères sont l'abondance des
éléments inflammatoires et la présence de polynucléaires altérés. On
identifie parfois un agent infectieux spécifique trichomonas, candida,
herpès... Surtout, l'inflammation, si elle est intense, peut
s'accompagner de modifications nucléaires réactionnelles pouvant simuler
une dysplasie ou un carcinome, justifiant un frottis de contrôle après
traitement. Devant une cervicite, il faut d'abord traiter l'infection
avant de réaliser un frottis.

Intermédiaires (cellules)

Cellules
provenant des couches moyennes de l'épithélium malpighien exocervical.
Elles sont nombreuses en deuxième partie de cycle (imprégnation lutéale)
et au cours de la grossesse (cellules naviculaires).

Koïlocyte

Cellule
pathognomonique de l'infection à FIN et de la lésion condylomateuse.
C'est une cellule de type intermédiaire ou superficiel dont le
cytoplasme présente une large clarification et dont le noyau (siège des
virions) est irrégulier. Ces modifications nucléaires sont importantes
car des clarifications cytoplasmiques s'observent également dans des
dystrophies ou dans des inflammations diverses. L'infection à HPV
s'accompagne souvent de troubles de maturation à type de parakératose et
de dyskératose.

Lésion malpighienne intra-épithéliale (voir Bethesda)

Terminologie cytologique utilisée pour désigner les anomalies épithéliales malpighiennes.




  • la lésion malpighienne intraépithéliale de bas grade comprend :


    • les infections à HPV
    • les dysplasies légères (CIN I)


  • la lésion malpighienne intraépithéliale de haut grade comprend :


    • les dysplasies modérées (CIN II)
    • les dysplasies sévères (CIN III).







  • Maturation (indice de)

    Proportion,
    exprimée en pourcentage, des cellules parabasales, intermédiaires et
    superficielles, permettant d'apprécier l'état hormonal. L'indice de
    maturation est d'autant plus élevé que l'imprégnation estrogénique est
    importante.

    Ménopause (aspect cytologique de)

    La
    vitesse d'installation de l'atrophie vaginale est très variable d'une
    femme à l'autre. II est banal d'observer en périménopause, au niveau de
    la muqueuse malpighienne cervico-vaginale, un état hyperestrogénique. En
    fonction des types cellulaires observés, on décrit divers aspects
    cytologiques de ménopause.



    • intermédiaire : cellules intermédiaires
    • subatrophique : cellules intermédiaires et parabasales
    • atrophique : cellules basales
    • dense
      ou de muqueuse dite "irrégulièrement stimulée" : cellules
      superficielles, intermédiaires et parabasales en proportion sensiblement
      égale.


    En cas d'atrophie profonde,
    la muqueuse est souvent inflammatoire et on observe volontiers des
    modifications nucléaires impressionnantes, de nature dystrophique, mais
    justifiant un frottis de contrôle après traitement anti-inflammatoire
    et/ou estrogènothérapie locale.



    Métaplasie

    Transformation
    d'un type d'épithélium en un autre mais dont l'architecture est normale
    et la fonction différente.. Au niveau du col la métaplasie est
    physiologique : en permanence la muqueuse endocervicale éversée se
    transforme en une muqueuse malpighienne, définissant la zone de
    transformation. La métaplasie débute par une hyperplasie des cellules de
    réserve . Celles-ci en s'orientant dans le sens malpighien édifient
    dans un premier temps un épithélium jeune, indifférencié (métaplasie
    immature), qui se différencie puis se charge progressivement en
    glycogène. Ce processus représente également le mode de réparation des
    ectropions. II est bénin mais peut être difficile à différencier
    cytologiquement et même parfois histologiquement (surtout en cas de
    métaplasie jeune, immature) d'une dysplasie.

    Mycose


      Les
      infections à Candida se traduisent par la présence de filaments
      segmentés et/ou de spores sur un fond plus ou moins inflammatoire. II
      s'y associe parfois des remaniements dystrophiques avec dyskératose
      pouvant justifier des frottis de contrôle après traitement.


    Néoplasie cervicale intraepithéliale


      Terme dérivé de la terminologie anglo-saxonne, CIN ou Cervical Intraepithelial Neoplasia.


    Normal

    Un
    frottis normal est un frottis correctement prélevé, bien fixé,
    suffisamment cellulaire et dont le fond ne gêne pas l'interprétation. Un
    fond hémorragique ou inflammatoire peut masquer les cellules
    épithéliales.Par définition



    • il ne comporte pas de cellules atypiques
    • son aspect cytologique est en concordance avec le contexte clinique (âge de la patiente, contexte hormonal)
    • il a intéressé la jonction exocol-endocol (squamo-cylindrique), point de départ de la plupart des néoplasies malpighiennes.

    La
    jonction est en remaniement perpétuel du fait de l'éversion de la
    muqueuse glandulaire à l'orifice externe suivie de sa transformation en
    un épithélium de type malpighien. Ceci se traduit sur le frottis par des
    cellules parabasales de remaniement. Ces éléments associés à des
    cellules glandulaires endocervicales témoignent que la jonction a été
    concernée par le prélèvement.



    Noyaux nus

    Noyaux
    isolés dépourvus de cytoplasme. S'observent en cas de cytolyse à
    Döderlein (voir ce mot).Les cellules glandulaires endocervicales sont
    souvent réduites à l'état de noyaux nus.

    Orthokératose

    Trouble
    de maturation avec kératinisation anormale de la surface d'un
    épithélium qui s'épidermise, donnant cliniquement à la muqueuse un
    aspect spontanément blanchâtre (leucoplasie). II se traduit
    cytologiquement par des squames cornées ou anucléées, éléments
    acidophiles sans noyau. Quelques squames isolées ne sont pas
    pathologiques. Sous la couche de kératine, l'épithélium peut être
    normal, dysplasique voire exceptionnellement carcinomateux et la
    kératinisation peut constituer un écran à la desquamation malpighienne.
    II faut donc se méfier des frottis pauci-cellulaires comportant des
    signes d'hypermaturation.

    Papanicolaou

    Classification
    des frottis qui tend à être abandonnée car elle ne tient pas compte du
    caractère significatif ou non du prélèvement ; les cytologistes ne
    donnent pas la même signification aux classes



    • Classe I : frottis normaux
    • Classe II : frottis inflammatoires et/ou dystrophiques
    • Classe III : frottis dysplasiques et suspects
    • Classe IV et V : frottis cancéreux

    Certains cytologistes utilisent encore les classes I et II (pratique pour le gynécologue et rassurant pour la patiente).


    Parabasales (cellules)

    Trouble
    de maturation se traduisant par une kératinisation de la surface de
    l'épithélium avec persistance des noyaux. L'épithélium desquame sous
    forme de placards denses de cellules à noyau de petite taille, à
    cytoplasme acidophile. S'observe dans des circonstances variées,
    dystrophies, infections à HPV, dysplasies.



    Parakératose

    Kératinisation anormale avec absence de la couche granuleuse et persistance de noyaux pycnotiques .

    Plicature

    Aspect
    replié des bords cytoplasmiques des cellules. Elle est liée à
    l'imprégnation lutéale et s'observe en deuxième partie de cycle, au
    niveau des cellules intermédiaires.

    Rapport nucléo-cytoplasmique

    Rapport existant entre la taille du noyau et du cytoplasme. II est augmenté dans les dysplasies.

    Réparation

    A
    la suite d'une lésion de la muqueuse (infection, ulcération...), ce
    processus assure la restauration d'une muqueuse normale. Les cellules en
    régénération, jeunes et actives peuvent poser des problèmes de
    diagnostic différentiel avec une dysplasie. Le terme de réparation est
    également utilisé pour désigner la métaplasie malpighienne de l'éversion
    physiologique de la muqueuse endocervicale ou d'un ectropion.



    Remaniement

    Modification tissulaire ou cellulaire banale, physiologique ou réactionnelle.


    Réserve (cellules de)

    Cellules
    (normales) de petite taille, au rapport nucléo-cytoplasmique élevé,
    situées sous l'épithélium cylindrique endocervical, pouvant parfois sur
    le frottis évoquer une dysplasie.



    SIL : Squamous Intraepithelial Lesion

    Lésion malpighienne intra-épithéliale

    Superficielles (cellules)

    Cellules
    provenant de la couche superficielle de l'épithélium malpighien
    exocervical. Elles sont plus nombreuses en première partie de cycle
    (stimulation estrogènique).



    Trichomonase

    Parasitose
    représentée par des organismes ovalaires ou piriformes souvent
    accompagnés de modifications épithéliales réactionnelles plus ou moins
    impressionnantes, justifiant un frottis de contrôle après traitement de
    l'infection.
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