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| La cellule : structure, métabolisme et reproduction | |
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albatross
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| Sujet: La cellule : structure, métabolisme et reproduction Lun 21 Jan 2013 - 4:17 | |
| Les cellules eucaryotes--
LES ORGANITES:
lien:
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- Le Réseau Membranaire:
- Réticulum endoplasmique
rugeux(RER)
- Réticulum endoplasmique
lisse(REL)
- Appareil de Golgi
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- Plastes:
- Chloroplastes
- Chromoplastes
- Amyloplaste
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- Vacuoles:
- Description générale
- Végétales
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Paroi cellulaire végétale
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Les jonctions cellulaires végétales
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Les jonctions cellulaires animales
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| | | albatross
Messages : 1618 Points : 4124
| Sujet: Re: La cellule : structure, métabolisme et reproduction Lun 21 Jan 2013 - 4:27 | |
| version etudiant :
Exploration de la cellule, notes de cours | |
| | | albatross
Messages : 1618 Points : 4124
| Sujet: Re: La cellule : structure, métabolisme et reproduction Lun 21 Jan 2013 - 4:28 | |
| INTRODUCTION AU MÉTABOLISMELa carte métabolique - un résuméLe métabolisme comprend les milliers de réactions chimiques complexes, cordonnées, efficaces d'une cellule. Ces réactions sont ordonnées dans des voies métaboliques, des routes biochimiques précises contrôlées par des enzymes. C'est par ces voies métaboliques que les cellules produisent et transforment les molécules organiques qui leur fournissent le matériel et l'énergie requis pour la vie.
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Les réactions cataboliques relâchent l'énergie entreposée dans les molécules complexes en les scindant en molécules plus petites.
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Les réactions anaboliques requièrent de l'énergie pour combiner les molécules simples en molécules plus complexes.
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L'énergie requise pour les réactions endergoniques est souvent fournie par le couplage des voies anaboliques et cataboliques d'une cellule. C'est à dire, l'énergie libérée lors d'une réaction catabolique est utilisée pour une réaction anabolique.
-
L'étude des transformations énergétiques des cellules, appelée la bioénergétique, est essentielle pour comprendre le métabolisme.
L'énergie - des principes de baseL'énergie est définie comme étant la capacité de faire un travail, de faire mouvoir la matière contre une force opposée.Il y a différentes formes d'énergie :
- L'énergie cinétique
est l'énergie du mouvement. La chaleur et la lumière par exemple sont des formes d'énergie cinétique due au mouvement de molécules et de photons.
- L'énergie potentielle est la capacité de la matière de faire un travail dû à son arrangement ou à sa position.
Les transformations d'énergie : L'énergie peut être convertie d'une forme à une autre; l'énergie cinétique en énergie potentielle, et vice versa. Les plantes par exemple transforment l'énergie lumineuse en énergie chimique.Les deux lois de la thermodynamique :La thermodynamique est l'étude des transformations d'énergie. · La première loi de thermodynamique dit que l'énergie ne peut être ni créée ni détruite. L'énergie peut-être transférée entre les matières et transformée d'une forme à un autre mais l'énergie totale de l'univers est constante. · La deuxième loi de thermodynamique dit qu'avec chaque transformation d'énergie il y a une augmentation dans le montant de désordre dans l'univers. L'entropie est la mesure quantitative du désordre.Le concept de l'énergie libre : Un processus spontané est un changement qui se fait sans l'utilisation d'énergie externe et qui a comme résultat une meilleure stabilité. L'énergie libre (G) est un concept qui nous permet de savoir si un changement dans un système sera spontané. L'énergie libre est une mesure de l'instabilité d'un système, et est définie comme étant la portion de l'énergie qui est disponible pour faire un travail. Le changement d'énergie dans un système est indiqué par la valeur du delta G (DG).En utilisant le concept de l'énergie libre, on peut classifier les réactions comme étant exergoniques ou endergoniques. Une réaction exergonique (qui a un delta G négatif) relâche de l'énergie et est spontanée. Une réaction endergonique est nonspontanée, elle doit absorber de l'énergie de son milieu.
- Prenons comme exemple la dégradation d'une molécule de glucose lors de la respiration cellulaire, le processus qui fournit l'énergie à la cellule.
[center] C6H12O6 + 6 O2 6 CO2 + 6 H20
DG = -2871 kilojoules d'énergie par mole de glucose (Kj/mol) (Une mole est une unité de mesure qui représente un nombre de molécules.) Cette réaction libère donc 2871 kj d'énergie qui pourra être utilisée pour le travail de la cellule. C'est donc une réaction exergonique.
-
La réaction inverse est la suivante : 6 CO2 + 6 H20 C6H12O6 + 6 O2 DG = +2871 Kj/mol de glucose Cette réaction requiert donc de l'énergie pour qu'elle se fasse. C'est essentiellement la réaction qui se fait lors de la photosynthèse. C'est une réaction endergonique.
L'ATP et le travail cellulaireUne cellule doit faire plusieurs types de travail : · le travail mécanique impliqué dans le mouvement de la cellule · le travail de transport de molécules à travers la membrane cellulaire · le travail chimique qui amorce les réactions endergoniques de la synthèse des macromolécules. La source immédiate de l'énergie requise pour ces types de travaux vient de l'adénosine triphosphate ou ATP.Structure et l'hydrolyse de l'ATPL'ATP est un nucléotide, c'est à dire, la base azotée adénine liée au sucre ribose qui est lié à une chaîne de trois groupements phosphates. La queue triphosphate de l'ATP est instable et les liaisons entre les groupements phosphates peuvent être hydrolysées (brisées). Ainsi, l'ATP peut être hydrolysée pour produire l'adénosine diphosphate ou ADP et une molécule de phosphate inorganique. Cette réaction d'hydrolyse relâche 30,5 kj d'énergie par mole d'ATP.Comment l'ATP fait le travailLa transformation vers un état plus stable relâche de l'énergie. Dans une cellule cette énergie peut être utilisée pour transférer un groupement phosphate de l'ATP à une autre molécule, ce qui produit un intermédiaire phosphorylé qui est plus réactif. Cette phosphorylation des molécules par l'ATP est à la base de la plupart du travail cellulaire.Une cellule régénère son ATP à un taux phénoménal. La formation de l'ATP à partir du ADP est une réaction endergonique avec un delta G de +30,5 kj/mol. La respiration cellulaire (la dégradation du glucose et autres molécules énergétiques) fournie l'énergie pour la régénération de l'ATP. Les plantes produisent aussi de l'ATP en utilisant l'énergie de la lumière. Les enzymes La thermodynamique nous indique si une réaction est endergonique ou exergonique, mais elle ne nous offre aucune information sur la vitesse de la réaction. Prenons l'exemple suivant de la réaction de la dégradation du saccharose : Saccharose + H20 Glucose + Fructose DG = -29,3 Kj/mol. Cette réaction est exergonique et spontanée selon les lois de la thermodynamique. Elle relâche ainsi 29,3 Kj d'énergie. Mais si on met du saccharose dans un verre d'eau cette réaction ne se fera pas à moins qu'on lui fournisse un enzyme. Un enzyme est une protéine qui agit comme catalyseur biochimique, un agent qui change la vitesse d'une réaction mais qui ne change pas avec la réaction. Les enzymes abaissent l'énergie d'activation: Les réactions chimiques réarrangent les atomes en brisant et formant des liaisons chimiques. L'énergie doit être absorbée pour briser les liaisons chimiques et l'énergie est relâchée quand les liaisons sont faites. L'énergie d'activation ou l'énergie libre d'activation ( DeltaGA) est l'énergie qui doit être absorbée par les réactifs pour que leurs liaisons soient brisées. Les réactifs doivent atteindre un état de transition instable (haut de la courbe) dans lequel les liaisons sont plus fragiles et plus faciles à briser. La réaction peut ensuite se faire à partir de cet état de transition. L'état de transition est atteint en ajoutant de l'énergie thermique (chaleur) de l'environnement, ce qui stimule plus de collisions entre les molécules de réactifs. Même une réaction exergonique, où le delta G est négatif, requiert l'absorption d'énergie pour atteindre l'état de transition. L'énergie d'activation est une barrière essentielle puisqu'elle prévient la dégradation spontanée des macromolécules cellulaires riches en énergie (telles que les graisses, les protéines et les polysaccharides). Pour que le métabolisme se fasse dans une cellule il faut toujours que l'état de transition soit atteint, autrement on ne pourrait jamais dégrader les macromolécules pour en retirer l'énergie qu'on a de besoin.
-
La chaleur, une source typique d'énergie d'activation, serait évidement nocive à une cellule et toutes les réactions se feraient tout le temps, sans contrôle ou de gestion.
-
Les enzymes ont la capacité d'abaisser l'énergie d'activation pour des réactions spécifiques pour que ces réactions puissent se faire à la température normale de la cellule.
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Les enzymes ne changent pas le DG de la réaction, ils ne font qu'augmenter la vitesse d'une réaction qui autrement se ferait très lentement.
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Les enzymes sont requis pour les réactions endergoniques et exergoniques.
[/center]
- Les enzymes sont des protéines qui ont une forme tridimensionnelle caractéristique.
- Leur spécificité pour un substrat (réactif) particulier est déterminée par la forme unique de chaque enzyme.
- Le substrat se lie temporairement sur le site actif de l'enzyme, un sillon retrouvé à la surface des enzymes. Ce site est complémentaire à la forme
du substrat, on utilise souvent l'analogie d'une clé et d'une serrure.
- Quand le substrat est lié l'enzyme change de forme pour adopter sa forme induite qui améliore sa capacité de catalyser la réaction.
Le cycle catalytique des enzymes:Le substrat se lie à l'enzyme pas des liaisons hydrogène ou covalentes, et forme le complexe Enzyme-Substrat (ES). La réaction se fait et le produit quitte le site actif et l'enzyme ressort de la réaction sans changement.La conversion du substrat se fait rapidement; un enzyme peut catalyser 1000 réactions par seconde.Ce sont les enzymes qui sont responsables de la plupart de réactions endergoniques et exergoniques de la cellules. Sans les enzymes la cellule cesserait de fonctionner puisque son métabolisme dépend du travail que font les enzymes. | |
| | | albatross
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| Sujet: Re: La cellule : structure, métabolisme et reproduction Lun 21 Jan 2013 - 4:41 | |
| Chapitre 9 La respiration cellulaire Introduction La cellule fait du travail continuellement afin de survivre.
- elle construit des macromolécules
- elle transporte des substances à
travers des membranes
- elle se déplace
- elle croit
- elle se reproduit
Pour accomplir ces tâches et bien d'autres, la cellule a besoin de l'énergie qu'elle doit puiser de son environnement. La lumière est la source d'énergie pour les organismes photosynthétiques telles que les plantes et certaines bactéries.
- Ces organismes, dits autotrophes, produisent
leur propre énergie chimique à partir de la lumière. Les animaux ne sont pas photosynthétiques et donc ils doivent ingérer leurs sources d'énergie. Les animaux se nourrissent de végétaux ou d'autres animaux.
- Les organismes qui doivent ingérer
leurs sources d'énergie (qui ne peuvent la produire) sont dits hétérotrophes. Ces organismes utilisent les molécules organiques contenues dans leur nourriture pour obtenir l'énergie et pour croître et faire tout le travail requis par la cellule.
l y a une relation importante entre les autotrophes et les hétérotrophes. Les mitochondries utilisent les molécules organiques et l'oxygène produits par la photosynthèse pour la respiration cellulaire. La respiration cellulaire extrait l'énergie des molécules organiques pour produire de l'ATP, la molécule énergétique essentielle au travail cellulaire. Les déchets de la respiration cellulaire sont l'eau et le dioxide de cabone (CO2). Les chloroplastes utilisent ces molécules dans le processus de photosynthèse. Ce cycle est résumé dans la figure adjacente. L'énergie qui est entreposée dans les molécules organiques doit être extraite afin que la cellule puisse s'en servir. La cellule va, grâce à ces enzymes, dégrader les molécules complexes contenant beaucoup d'énergie potentielle en produits plus simple contenant moins d'énergie. L'énergie tirée de cette dégradation et utilisée pour faire le travail, mais une partie est aussi perdue sous forme de chaleur. La respiration cellulaire aérobie est la voie catabolique la plus efficace pour la cellule.
- Elle requiert de l'oxygène, des
molécules organiques et une chaîne de transport d'électrons.
La respiration cellulaire anaérobie est moins efficace, elle se fait en absence d'oxygène et ne requiert pas de chaîne de transport d'électrons. C'est dans la mitochondrie que se font la plupart des réactions chimiques impliquées dans la respiration cellulaire. Nous appelons donc la mitochondrie l'usine des la cellule. Bien qui toutes les macromolécules puissent être utilisées comme sources d'énergie, nous allons décrire les étapes de la respiration cellulaire qui dégrade le glucose. Comme nous avons déjà vu au chapitre 7, la réaction de base de la respiration cellulaire est la suivante : C6H1206 + 6 02 - ----- 6 CO2 + 6 H20 + énergie (ATP et chaleur) Cette réaction est exergonique, elle a un delta G de -2871 kj par mole de glucose dégradée. Un petit rappel que les réactions exergoniques indiquent que les réactifs contiennent plus d'énergie que les produits
- Le but de la respiration cellulaire est
donc d'extraire l'énergie des molécules complexes comme le glucose, et la convertir en ATP. L'ATP est l'intermédiaire énergétique qui fait le travail de la cellule.
La respiration cellulaire comprend une série de réactions chimiques assez complexes. L'objectif de cette section du module est de vous démontrer comment la cellule convertit l'énergie entreposée dans les macromolécules pour produire l'ATP. Vous ne devez pas apprendre chacune des réactions chimiques. Ce qui est essentiel c'est de comprendre les principes de base. Pour faciliter la compréhension la respiration cellulaire sera présentée en 3 étapes. Mais avant de voir ces détails, faisons une petite révision de l'ATP et l'oxydoréduction.
Révision de l'ATP Nous avons étudié cette molécule au chapitre 7. Cette molécule est l'unité énergétique principale de la cellule. L'énergie est entreposée dans ses trois groupements phosphates instables. La cellule utilise cette énergie en transférant, à l'aide d'enzymes, de groupements phosphates (surtout le dernier) de l'ATP à d'autres molécules qui sont ainsi phosphorylées.
La phosphorylation amorce un changement dans la molécule ce qui produit un travail. Durant ce travail la molécule perd son groupement phosphate. L'ATP est donc convertit en ADP plus un phosphate inorganique (Pi), des molécules qui ont moins d'énergie. Pour que la cellule puisse faire d'autre travail, elle doit régénérer son ADP en ATP. C'est la respiration cellulaire qui va faire ceci. L'oxydation et la réduction La dégradation des molécules organiques lors de la respiration cellulaire se fait grâce à des transferts d'électrons, ce qui libère l'énergie. Dans la plupart des réactions chimiques un ou plusieurs électrons passent d'un réactif à un autre.
- Ces réactions sont appelées
des réactions d'oxydoréduction ou rédox.
- La perte d'électrons = oxydation
- Le gain d'électrons = réduction
La réaction ci-dessus démontre la réaction qui forme le sel de table. Le Na est oxydé puisqu'il perd un électron et devient un cation. Le chlore gagne cet électron et devient un anion, c'est une réduction.
- Le Na est un donneur d'électrons
et on l'appelle l'agent réducteur, il réduit le Cl.
- Le Cl est l'accepteur d'électrons
et on l'appelle l'agent oxydant, il oxyde le Na.
- Puisqu'un donneur d'électrons nécessite
un accepteur d'électrons, l'oxydation et la réduction vont toujours ensembles.
En ce qui concerne la respiration cellulaire, c'est le glucose qui sera oxydé et la réduction de l'oxygène. On voit que l'hydrogène est transféré du glucose à l'oxygène. La respiration cellulaire n'oxyde pas le glucose en une seule réaction.
- Le glucose subit sa dégradation
dans une série de réactions, chacune catalysée par une enzyme.
- Des atomes d'hydrogène sont arrachés
du glucose à certaines étapes, mais ils ne sont pas transférés immédiatement à l'oxygène. Ils vont premièrement passer par une coenzyme nommée nicotinamide adénine dinucléotide ou NAD+ qui joue le rôle d'agent oxydant.
Le NAD+ capte les électrons et l'hydrogène du glucose grâce à des enzymes qui s'appellent des déshydrogénases. Ces enzymes retirent une paire d'atomes d'hydrogène du substrat. Ceci est l'équivalent de 2 électrons et 2 protons (les noyaux de l'atome d'hydrogène). La déshydrogénase amène deux électrons et UN proton (H+) au NAD+, l'autre proton est libéré dans le milieu. Le NAD+ est une forme oxydée, il a une charge + puisqu'il a un électron de moins. Mais plutôt que de devenir le NAD en captant un seul électron, il va capter 2 électrons et un proton. Il devient dont le NADH, la forme réduite. Les électrons ont perdu très peu d'énergie lors de leur transfert au NAD+, ce qui veut dire que les molécules de NADH sont des molécules qui entreposent de l'énergie. NAD+ + 2e + 2H+ --------- NADH + H+ Chaque NADH + H+ formé pendant la respiration cellulaire représente une réserve d'énergie qui sera utilisée pour la synthèse de l'ATP. Nous avons vu que les électrons et les protons mis en réserve dans le NADH doivent rejoindre l'Oxygène pour le réduire en H20. Ceci ne se fait pas tout d'un coup, ce transfert se fait via une chaîne de transport d'électrons qui libère l'énergie du NADH en petites étapes.
Qu'est ce qu'une chaîne de transport d'électrons ?
- C'est une série de protéines
ou autres molécules insérées dans la membrane interne de la mitochondrie. Ces molécules sont enlignées en ordre énergétique, la première molécule à plus d'énergie que la dernière.
- Le NADH apporte les électrons tirés
du glucose à la première molécule de la chaîne qui les capte et les transfère à la molécule adjacente.
- La dernière molécule dans
la chaîne est l'oxygène qui capte les électrons et protons de la chaîne pour produire de l'eau.
- Le transfert d'électrons du NADH
+ H+ est exergonique, libérant 222 Kj d'énergie. Cette énergie est libérée graduellement au courant de la chaîne de transport d'électrons.
Nous verrons dans les sections suivantes qui décrivent les étapes de la respiration cellulaire le processus de formation du NADH + H+. Il est important à retenir pour maintenant que la chaîne de transport d'électrons convertit l'énergie chimique entreposée dans la nourriture pour qu'elle puisse être utilisée pour la synthèse de l'ATP. La respiration cellulaire - un résumé du processus La respiration cellulaire se fait en trois étapes : Étape 1 : La glycolyse Étape 2 : Le cycle de Krebs Étape 3 : La chaîne de transport d'électrons
- Les étapes 1 et 2 sont des étapes cataboliques, donc c'est ici que le glucose sera dégradé.
- La glycolyse se fait dans le cytoplasme,
et le cycle de Krebs se fait dans la matrice de la mitochondrie.
- Quelques molécules d'ATP sont produites
directement lors de certaines réactions spécifiques de la glycolyse et du cycle de Krebs. Ces ATP sont produit par le processus de phosphorylation au niveau du substrat. Ici un enzyme transfère un groupement phosphate d'un substrat directement au ADP pour produire l'ATP.
- Durant la glycolyse et le cycle de Krebs
il y a la réduction du NAD+ pour produire le NADH + H+. Ces molécules réduites passeront à l'étape 3, la chaîne de transport d'électrons où les électrons seront éventuellement transférés à l'oxygène pour produire de l'eau. L'énergie relâchée à chaque étape de la chaîne est utilisée pour la synthèse de l'ATP. Les ATP produit via la chaîne de transport d'électrons sont produit par le processus de phosphorylation oxydative, c'est à dire, par le transfert exergonique d'électrons des nutriments à l'oxygène.
- Plus de 30 molécules d'ATP sont
produites lors de l'oxydation d'une molécule de glucose.
Les étapes de la respiration cellulaire Étape 1 : la glycolyse
- Glycolyse = dégradation du glucose.
La dégradation initiale du glucose se fait dans le cytosol et comprend une série de 10 étapes chacune catalysées par une enzyme spécifique. Figure 9.9 démontre un résumé de la glycolyse.
- Le glucose (un sucre à 6 carbones)
se fait dégrader pour produire 2 molécules à 3 carbones chaques, le pyruvate.
Cette dégradation se fait en deux phases : 1) La première phase utilise l'énergie de l'ATP (2 ATP) pour déstabiliser le glucose, une molécule très stable qui autrement ne pourrait se faire dégrader. C'est la phase d'investissement d'énergie. 2) La deuxième étape voit la libération de l'énergie à partir des molécules organiques, donc 4 ATP et 2 NADH + 2 H+ sont produits. La molécule de glucose a été convertie en 2 molécules de pyruvate.
- Les produits nettes de la glycolyse sont
donc
- 2 ATP (phosphorylation au niveau du substrat)
- 2 NADH
- 2 pyruvates (molécules à
3 carbones)
Les étapes détaillées de la glycolyse sont présentées à la figure 9.10. Vous pouvez examiner ces étapes afin de comprendre les modifications moléculaires qui ont eu lieu. La figure 9.9 donne l'aperçu général de la glycolyse que vous devrez connaître. Visitez le site suivant pour voir une animation de la glycolyse. Utilisez le boutton retour de votre navigateur pour revenir à cette page. http://www2.ustboniface.ca/cusb/biologie/cellule/figures/fig030.gif Étape 2 : le cycle de Krebs Les molécules de pyruvates produites par la glycolyse contiennent encore beaucoup d'énergie qui doit être extraite.
- Si l'oxygène est présent,
le pyruvate rentre dans la mitochondrie pour être oxydé et relâcher l'énergie. C'est lors du cycle de Krebs que cette énergie sera extraite pour produire des intermédiaires énergétiques.
1) Avant que le cycle de Krebs puisse commencer un groupement carboxyle est enlevé du pyruvate et est relâché dans le cytosol sous forme de CO2. 2) La molécule à 2 carbones qui reste forme l'acétate après la réduction du NAD+ en NADH. 3) Le coenzyme A est attaché à l'acétate par une liaison instable pour produire l'acétyl-CoA. Le cycle de Krebs a huit étapes, chacune catalysée par une enzyme spécifique dans la matrice mitochondriale.
- Le fragment acétyle du acétyl-CoA
est lié à l'oxaloacétate (molécule à 4 carbones) pour produire le citrate (molécule à 6 carbones).
- Le citrate est ensuite progressivement
décomposé jusqu'en oxaloacétate.
- Pour chaque tour du cycle,
- 2 carbones entrent sous la forme réduite
de l'acétyl-CoA ;
- deux carbones ressortent complètement
oxydés sous la forme du CO2 ;
- trois molécules de NAD+ sont réduites
en NADH + H+ et une molécule de FAD est réduite en FADH2 ;
- une molécule d'ATP est produite
par la phosphorylation au niveau du substrat.
(Note : le FAD est une molécule qui ressemble au NAD, elle se fait réduire en FADH2 en captant 2 électrons et 2 protons. Cette molécule entrepose moins d'énergie que le NADH.) Le cycle de Krebs est résumé à la figure 9.12. Il y a deux tours du cycle pour chaque molécule de glucose oxydée. Bilan énergétique du cycle de Krebs (pour les 2 molécules de pyruvates) 6 NADH + 6 H+ 2 FADH2 + 2 H+ 2 ATP par phosphorylation au niveau du substrat Plus 4 CO2 Étape 3 : la chaîne de transport d'électrons La glycolyse et le cycle de Krebs ont produit que 4 ATP par la phosphorylation au niveau du substrat. La majeure partie de l'énergie extraite des molécules de nourriture est entreposée dans les molécules de NADH et FADH2 et se fait relâcher par une chaîne de transport d'électrons pour faire la phosphorylation oxydative.
- La phosphorylation oxydative produit la
majeure partie de l'ATP dans le processus de la respiration cellulaire. Lors de ce processus le NADH + H+ et le FADH2 donnent leurs électrons à une série de transporteurs d'électrons situés dans la membrane interne de la mitochondrie.
Les composantes de la chaîne sont en général des protéines avec des groupements prosthétiques qui peuvent aller d'un état réduit à un état oxydé lorsqu'ils acceptent et donnent des électrons.
- Le NADH passe ses électrons à
la flavoprotéine (FMN) qui passe ces à une série de molécules (y compris les cytochromes). La dernière molécule de la chaîne transfert les électrons à l'oxygène qui prend une paire de protons du milieu et forme une molécule d'eau.
- Le FADH2 donne ces électrons à la chaîne
à un niveau d'énergie plus bas que le NADH. Donc le FADH2 a un tiers de moins d'énergie que le NADH pour la synthèse de l'ATP.
La chimiosmose : le couplage du transport d'électrons à la synthèse d'ATP. Il y a dans la membrane interne de mitochondries plusieurs copies de l'enzyme l'ATP synthétase. Cette enzyme utilise l'énergie d'un gradient de proton pour faire la synthèse d'ATP.
- La chaîne de transport d'électrons
pompe des H+ (protons) de la matrice vers l'espace intermembranaire.
- Les H+ retournent à la matrice
en passant par l'ATP synthétase.
- Par ce mécanisme nommé la
chimiosmose, le passage exergonique des protons est couplé avec la phosphorylation des l'ATP.
Visitez le site W3 suivant qui démontre une animation de la chaine de transport d'électrons avec la création du gradient électrochimique. http://www2.ustboniface.ca/cusb/biologie/cellule/figures/fig038.gif À trois points le long de la chaîne de transport d'électrons, les protéines de la chaîne pompent des protons vers l'espace intermembranaire. Le gradient de proton entrepose de l'énergie potentielle qu'on appelle la force proton-motrice. Cette force pousse les H+ à travers l'ATP synthétase, ce qui synthétise l'ATP. Certains poisons tel que le cyanide, bloquent le passage d'électrons le long de la chaîne de transport d'électrons. Aucun H+ ne sera pompé et aucun ATP ne sera synthétisé. | |
| | | albatross
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| | | | albatross
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| Sujet: Re: La cellule : structure, métabolisme et reproduction Lun 21 Jan 2013 - 4:45 | |
| La photosynthèse La photosynthèse est un processus biochimique qui convertit l'énergie de la lumière en énergie chimique (en sucres). C'est un processus assez complexe qu'on retrouve chez les plantes et chez certaines bactéries. La photosynthèse se fait dans les chloroplastes des cellules végétales ou dans des régions spécialisées de la membrane cellulaire des cellules procaryotes. Je vous présente ici un résumé des différentes étapes de la photosynthèse. La réaction globale de la photosynthèse est la suivante : 6CO2 + 12 H20 + lumière ----------> C6H12O6 + 6O2 + 6 H2O Alors essentiellement, l'énergie de la lumière est convertie en énergie chimique (hydrates de carbone, glucose). La lumière est une énergie électromagnétique qui se propage en onde. La lumière visible comprend la lumière ayant les longueurs d'ondes de 380 nm (couleur bleue) à 720 nm (couleur rouge). La lumière ultraviolette (environ 300 nm) est absorbée en grande partie par notre atmosphère. La lumière à onde plus courte comme la lumière ultraviolette a plus d'énergie. Elle a la capacité d'endommager notre ADN se qui peut causer le cancer. C'est la couche d'ozone qui nous protège contre cette lumière ultraviolette. Le spectre de la lumière est présenté dans la figure ci-dessous : Les pigments photosynthétiques peuvent absorber la lumière. Les pigments photosynthétiques principaux sont la chlorophylle a, la chlorophylle b et les caroténoïdes. Ces pigments absorbent certaines longueurs d'ondes plus efficacement que d'autres. La couleur qu'on voit est la couleur réfléchit par le pigment. Donc les feuilles apparaissent vertes par ce que les chlorophylles absorbent le bleu et le rouge et reflètent le vert. Le graphique présente les spectres d'absorption des deux chlorophylles principales de la P/S. L'excitation des chlorophylles
Lorsque les molécules de chlorophylles absorbent un photon de lumière, un de leurs électron se fait excité et passe à une orbitale plus élevée. Cet électron possède donc plus d'énergie. Un électron dans son orbital normal est à son état fondamental. Un électron à son niveau d'énergie plus élevé est dit excité ! Ce changement de niveau énegétique est une énergie potentielle. Les électrons retournent à leur état fondamental pcq cet excitement est instable et ne dure que 10 à la -9 secondes. Dans les membranes de thylakoides des chloroplastes il y a des accepteurs d'électrons qui captent ces électrons excités. S'il n'y a pas d'accepteur d'électron, l'électron retourne à son état fondamental et émet son énergie sous forme d'un photon (fluorescence).Les réactions photochimiques Les rx photochimiques 1- Convertissent E solaire en E chimique (NADPH) 2- Les électrons et protons des hydrogènes de l'eau, suite à l'hydrolyse seront transférés à une chaîne de transport d'é. 3- L'oxygène de l'eau sera libéré (O2) des feuilles. C'est l'oxygène qui nous respirons et est utilisée dans la respiration cellulaire. 4- Produisent de l'ATP indirectement par la création d'un gradient électrochimique (force proton-motrice) par la chaîne de transport d'électrons. Les photosystèmes Les pigments photosynthétiques sont arrangés dans les thylakoïdes des chloroplastes en COMPLEXES ANTENNAIRES ou ANTENNE. Les pigments accessoires de l'antenne absorbent la lumière et transmettent l'énergie de molécule en molécule du complexe jusqu'au CENTRE RÉACTIONNEL qui comprend une paire de molécules de chlorophylle a spécialisées. Ce sont les seules molécules qui peuvent céder des électrons pour les donner à l'accepteur d'électron. | Il y a deux photosystèmes - PS I et PS II. Ils diffèrent par la molécule de chlorophylle a qui est au centre réactionnel. PS I a le centre réactionnel P700 ce qui veux dire qu'il n'absorbe pas de longueurs d'ondes plus grande que 700 nm, et le PS II a le centre P680. Essentiellement ces molécules de chlorophylles a des centres réactionnels sont identiques sauf qu'elles sont associées à des protéines différentes.
Photo des thylakoides - Photo prise au microscope électronique
Résumé de la structure des chloroplastes
| Figure du photosytème I. Ce photosystème comprend les pigments accessoires qui absorbent la lumière et transmettent l'énergie jusqu'au centre réactionnel P700 qui peut donc donner un électron. | | Alors, quelles molécules acceptent les électrons? Les réactions photochimiques Les électrons excités par la lumière seront acceptés par des molécules qui font partie d'une chaîne de transport d'électron. Ces réactions se font dans les membranes de thylakoides des chloroplastes. Les réactions où les électrons se font excités par la lumière et sont transmis à une chaîne de transport d'électron sont des réactions photochimiques. Il y a 2 types de réactions photochimiques : Photophosphorylation cyclique C'est le trajet le plus simple pour l'électron excité.
- Il n'y a pas de
production d'O2 ni de NADPH + H+.
- Les é excités
quittent le chlorophylle du centre réactionnel, passent par une courte chaîne de transport d'é et retournent au centre réactionel.
- C'est une série
d'oxydo-réduction (redox) qui passe l'é d'une protéine à une autre.
- Ceci se fait dans
la membrane interne des thylakoïdes.
Le seul produit de ces réaction est l'ATP qui est produit de façon indirecte par la force proton motrice qui est créée par le passage de proton de l'extérieur de la membrane de thylakoide vers l'intérieur. Ceci se fait entre Fd et Pq dans la chaine de transport d'é. L'autre type de réacion est la Photophosphorylation acyclique Photophosphorylation acyclique Ces réactions comprennent plusieurs étapes. Suivez ces étapes sur le diagramme qui suit. Premièrement il faut savoir que ces réactions impliquent les deux photosytèmes (I et II). Il y a la production d'O2, d'ATP (indirectement par la force proton-motrice), et la NADP+ est réduit en NADPH et H+. Le NADP+ est l'accepteur final des électrons et le donneur d'électron est une molécule d'eau. L'O2 est libéré dans l'atmosphère.
- Le NADPH est un
intermédiaire énergétique qui a la fonction d'amener les électrons et protons qu'il a capté de la chaîne des électrons jusqu'au cycle de Calvin (cycle de fixation du CO2) qui est la dernière étape de la P/S.
1- Le centre réactionnel P700 du Photosystème I est excité par un photon de lumière. L'é excité se rend à un accepteur d'é dans une courte chaîne de transport d'é et se rend jusqu'au NADP+. Les électrons sont donc rendus au NADPH + H+ ou ils sont entreposés. 2- Le PS I devient donc un agent oxydant puisqu'il a perdu un é. Un agent oxydant a la capacité de capter les électrons d'ailleurs. Donc ils essayent de combler le "trou" qu'il a créé en perdant un é. 3- Le Photosystème II absorbe la lumière et le P680 perd un é qui se rend dans une autre chaîne de transport d'électron. L'é passent dans la chaîne tout en perdant de l'énergie potentielle et il se rend au P700 ou il comble le trou laissé par le départ du premier électron. 4- Dans la chaîne de transport d'électrons enter PSII et PSI des protons se font pomper à travers la membrane des thylakoïdes vers l'intérieur de la membrane. Ceci crée une force proton-motrice qui est une énergie qui sera utilisée pour la synthèse de L'ATP. C'est donc pour ceci qu'on appelle ces réactions photophosphorylation acyclique, i.e. l'énergie de la lumière (photo) est utilisée pour la phosphorylation du ADP pour produire l'ATP. 5- Puisque le P680 a perdu un électron il devient ensuite un agent oxydant et il cherche a combler ce "trou" laissé par le départ de ses électrons. Les électrons qui combleront ce trou viendront du donneur d'électron - l'H2O. Une complexe enzymatique (Z) extrait les é de la molécule d'eau et les transfert au P680. Ceci lyse la molécule d'H2O en 2H+ et 1/2 O2. * Ultimement - les électrons de la molécule d'eau se rendent au NADP+ donc c'est l'eau qui est le donneur d'é et le NADP+ qui est l'accepteur final. L'O2 est libérée des chloroplastes, sort des cellules et finalement sort des feuilles par les stomates. Les produits énergétiques de la phosphorylation acyclique sont utilisés lors du cycle de Calvin Le cycle de Calvin ou Le cycle de fixation du carbone Le cycle de Calvin utilise l'énergie chimique qui a été produite lors de la phase lumineuse de la P/S. Dans les phases lumineuses l'énergie solaire est convertie en énergie chimique qui est entreposée dans les molécules d'ATP (produites par la force proton-motrice et l'ATP synthétase) et les molécules de NADPH. Le cycle ce Calvin se fait dans le stroma des chloroplastes Les étapes du Cycle ce Calvin - suivez les étapes sur la figure ci-dessous. 1- Chacun de trois CO2 (3x 1C) se fixe à une molécule de Ribulose DiPhosphate (RuDP)(3X 5C). Ceci forme trois molécules à 6C qui sont instables et se font scinder en 6 molécules a 3C, le PGA. 2- Les 6 molécules de PGA (6X 3C) se font réduire par 6 NADPH et 6ATP pour produire 6 PGAL (6 X 3C). 3- Une de ces 6 molécules de PGAL (Phosphoglycéraldéhyde) va vers la synthèse du glucide. Les cinq autres molécules de PGAL (5X 3C) restent dans le cycle et se font convertir en trois molécules à cinq carbones (3X 5C) qui se font réduire par 3 ATP pour donner le RuDP qui est le réactif initial du cycle. S'il n'y a pas d'accepteur d'électrons (NADP+) pour la phosphorylation acyclique, la plante fera la phosphorylation cyclique donc elle produira seulement l'ATP. Ceci se passe quand la plante ferme ses stomates pour éviter la perte d'eau par transpiration. Si les stomates sont fermés le CO2 ne peut entrer dans les cellules photosynthétiques et donc ne peut être fixé et donc le NADPH ne peut être oxydé. Il est important a noter que les plantes font aussi la respiration cellulaire. Elles doivent produire de l'énergie pour croître et donc font la respiration cellulaire dans leurs mitochondries. Je vous rappel que ceci n'est qu'un résumé de la photosynthèse et que vous devrez faire les lectures indiquées au début du module. | |
| | | albatross
Messages : 1618 Points : 4124
| Sujet: Re: La cellule : structure, métabolisme et reproduction Lun 21 Jan 2013 - 4:47 | |
| Chapitre 11- La reproduction cellulaire La division cellulaire est le processus par lequel la cellule se reproduit, et c'est la base de la perpétuation de la vie. La division cellulaire
- crée une
progéniture identique au parent chez les organismes unicellulaires
- est responsable
de la croissance chez les organismes pluricellulaires.
- est responsable
du développement chez les organismes pluricellulaires.
- est responsable
de la réparation chez les organismes pluricellulaires.
Le processus de division cellulaire est complexe puisque la cellule requiert une duplication exacte et une division égale de l'ADN qui contient la programmation génétique de la cellule (le génome). La reproduction bactérienne Les procaryotes, cellules sans noyaux, se reproduisent par un mode de division cellulaire appelé fission binaire ou scissiparité.
- Premièrement
deux copies du chromosome circulaire sont produites et s'attachent à la membrane cellulaire.
- La croissance de
la membrane cellulaire sépare les deux chromosomes dupliqués.
- Il y a ensuite
une invagination de la membrane entre les deux chromosomes séparés
- Une paroi cellulaire
se développe ainsi créant deux cellules identiques.
Ce processus est illustré à la figure 11.3 du manuel. Les chromosomes eucaryotes : introduction
- Le génome
des eucaryotes est beaucoup plus complexe que celui des procaryotes. La duplication et la division des plusieurs milliers de gènes chez les eucaryotes requiert un processus très précis.
- Le fait que ces
gènes soient regroupés sur des chromosomes simplifie beaucoup leur distribution durant la division cellulaire.
- Chaque espèce
à un nombre précis et spécifique de chromosomes dans les cellules somatiques : les cellules reproductives (spermatozoïdes et ovules) ont la moitié du nombre de chromosomes.
Chaque chromosome est une longue molécule d'ADN avec des protéines associées qui aident à maintenir la structure du chromosome et contrôle l'activité des gènes.
- Le complexe ADN-protéines,
appelé chromatine, est replié et enroulé.
- Avant la division
cellulaire la cellule fait une copie de son génome complet en dupliquant chaque chromosome.
- Chaque chromosome
répliqué consiste en deux chromatides sœurs reliés ensembles à une région spécialisée nommée centromère.
- Les deux chromatides
sœurs se séparent durant la mitose (division cellulaire).
- Ensuite le cytoplasme
se divise durant le cytocinèse ce qui produit deux cellules filles génétiquement identiques.
Quelques définitions 1. Chromosomes : structures nucléaires en forme de bâtonnets, visibles durant la division cellule (mitose ou méiose), et qui sont des suites de gènes alignés. (ADN) 2. Chromatine : substance nucléaire visible durant l'interphase (aucune division cellule) et qui se transforme en chromosome durant la division cellule. 3. Chromatide sœur : une des moitiés longitudinales d'un chromosome dupliqué. 4. Centromère : région amincie sur un chromosome où les deux chromatides sœurs sont liés ensembles. 5. Chromosomes Homologues : paire de chromosomes, chacun porteur des mêmes loci de gènes. S'assemblent durant la prophase de méiose.
Comme exemple, suivons le cycle biologique humain afin de mieux comprendre la transmission des chromosomes durant la division cellulaire. Chaque cellule humaine contient 46 chromosomes. 23 viennent du père 23 viennent de la mère Les 46 chromosomes sont assemblés dans le noyau d'une cellule après qu'un spermatozoïde (23 chromosomes) se fusionne avec l'ovule (23 chromosomes). Ce processus de fécondation crée le zygote qui a 46 chromosomes. La mitose produit ensuite les milliers de cellules somatiques qui composent le corps humain. Les cellules sexuelles (spermatozoïdes et ovules) sont produites par le processus de méiose qui produit de cellules filles non identiques et qui contiennent deux fois moins de chromosomes qui la cellule mère. La méiose se fait seulement dans les organes reproducteurs. CONCEPT IMPORTANT La cellule-mère qui a un nombre pair de chromosome est diploïde (2n) Les gamètes qui ont la moitié de chromosomes de la cellule mère sont haploïdes (n) Nous reviendrons à ce concept de diploïde et haploïde dans le prochain chapitre sur la méiose. Deux types de division cellulaire 1. Mitose : le noyau se divise pour produire 2 cellules avec le même nombre de chromosomes que la cellule mère. 2. Méiose : division de cellule qui réduit le nombre de chromosomes en moitié pour produire des gamètes (cellules sexuelles) Le cycle cellulaire Le cycle cellulaire comprend la mitose, durant laquelle les chromosomes sont séparés et le cytoplasme est divisé, et l'interphase, durant laquelle la majorité de la croissance cellulaire, des activités métaboliques et la réplication des chromosomes se fait. La durée typique du cycle pour une cellule animale typique est de 18-24 heures, pour une cellule végétale environ 10-30 heures. Le cycle cellulaire est représenté dans la figure 11.5 et la figure ci-jointe. L'interphase représente environ 90% de la durée du cycle. Le cycle cellulaire comprend donc : 1- L'interphase, qui comprend :
- La phase G1 (G
pour gap ou lacune) : lacune pré-réplication, croissance cellulaire
- La phase S (Synthèse
de l'ADN) : duplication des chromosomes, la quantité d'ADN double
- La phase G2 : lacune
post-réplication, la cellule se prépare pour la division
2- La mitose (M) qui comprend les étapes suivantes : Prophase Prométaphase Métaphase Anaphase Télophase Cytocinèse Un exemple de la durée d'un cycle de 24 heures. Remarquez que la mitose représente qu'une petite part de ce cycle. G1 : 10 heures G2 : 4 heures S : 9 heures M : 1 heure Durant l'interphase les chromosomes ne sont pas visibles, - ils apparaissent comme des petits fils minces, non-condensés.
- La mitose représente
l'étape du cycle cellulaire durant laquelle les chromosomes et la cellule se divisent.
Structure et fonction du fuseau de division Le fuseau mitotique ou le fuseau de division est fait de fibres de microtubules associés à des protéines. Ce sont les centrosomes qui organisent le fuseau. Une paire de centrioles fait partie du centrosome chez les cellules animales, chez les cellules végétales les centrioles ne sont nécessaires au fonctionnement du centrosome. 1) Fuseau achromatique : l'ensemble de tous les microtubules impliqués dans la séparation des chromosomes ou chromatides sœurs. 2) Kinétochores : structure spécialisée sur les chromatides où se lient les microtubules kinétochoriens 3) Microtubules kinétochoriens : microtubules produits par les centrioles qui s'attachent au kinétochores et qui ont la fonction de tirer les chromatides vers les pôles. 4) microtubules polaires : microtubules produits par les centrioles qui vont d'un pôle à l'autre et qui aident à la croissance de la cellule en division.
- Le centrosome se
duplique durant l'interphase
- Durant la prophase
et la prométaphase les deux centrosomes migrent vers les pôles opposés de la cellule tout en fabriquant les fibres du fuseau.
- À la fin
de la prométaphase certains fibre s'attachent au kinétochores de chaque chromatide.
- Les microtubules
tirent les chromosomes à la plaque équatoriale de la cellule à la métaphase.
- Le centromère
de chaque chromosome se divise à l'anaphase et les chromatides sœurs se séparent (maintenant considérés comme étant des chromosomes puisqu'elles sont séparées) et se rendent aux pôles de la cellule.
La cytocinèse Durant la télophase les noyaux se forment et la cytocinèse divise la cellule allongée. Un sillon de division, une invagination de la surface cellulaire à la région centrale de la cellule, se forme et un anneau contractile de microfilaments commence à se contracter. Le sillon de division devient plus profond jusqu'à ce que deux nouvelles cellules complètes soient séparées. Dans les cellules végétales, une plaque cellulaire se forme durant la télophase à l'équateur de la cellule mère (figure 11.11). La plaque est formée par la fusion de vésicules provenant de l'appareil de Golgi. Les deux bords de la membrane ainsi formée se joignent à la membrane cellulaire complète de chaque cellule pour former deux cellules-filles. Une nouvelle paroi cellulaire est produite entre ces deux membranes.Le cycle cellulaire complet Les étapes de la mitose sont présentées à la figure 11.6. Ce texte présente qu'un bref résumé des étapes importantes de chaque phase. Vous devez savoir ce qui se passe à chacune des étapes. 1- INTERPHASE-
- G1- lacune de
présynthèse
- S - synthèse
de l'ADN (doublement de l'ADN)
- G2- lacune post
synthèse
Les membranes nucléaires sont évidentes. Le nucléole est visible. Les chromosomes ne sont pas sous forme distincte, mais plutôt en filaments. La réplication de l'ADN se fait durant la phase S La réplication de l'ADN veut sire que chaque chromosome se double c'est-à-dire aura deux chromatides.
2- MITOSE A- PROPHASE- a) DÉBUT PROPHASE- Les centrioles (toujours en paires) commencent à se diriger vers les pôles. Les chromosomes sont en forme de longs filaments. Le nucléole commence à disparaître.
b) MI-PROPHASE- Les centrioles se rendent plus proche aux pôles. Les asters commencent à se former. Les chromosomes à deux chromatides deviennent visibles.
c) FIN-PROPHASE- Les centrioles rejoignent les pôles. Le fuseau achromatique (ou mitotique) commence à se former. Les kinétochores se forment aux centromères de chaque chromosome, et se dirigent vers les microtubules du fuseau achromatique. La membrane nucléaire commence à disparaître. Le nucléole est disparut. B- METAPHASE- La membrane nucléaire est disparut. Les kinétochores des centromères de chaque chromosome à deux chromatides se joignent aux microtubules du fuseau mitotique. Les chromosomes sont enlignés sur la plaque équatoriale de la cellule.
C- ANAPHASE- a) DÉBUT ANAPHASE- Les centromères se sont séparés, et commencent à migrer vers les pôles opposés de la cellule. b) FIN ANAPHASE- Les deux ensembles de chromosomes simples (à un chromatide) approchent leur pôle respectif. La cytocinèse commence. D- TELOPHASE- Une nouvelle membrane nucléaire se forme. Les chromosomes deviennent moins distincts, plus minces et allongés. Le nucléole réapparaît. Les centrioles se divisent. La cytocinèse est presque complète. Le schéma suivant démontre les étapes de la mitose animale. Remarquez en particulier la forme et la position des chromosomes. IMPORTANT : Savoir toutes les étapes de la Mitose | |
| | | albatross
Messages : 1618 Points : 4124
| Sujet: Re: La cellule : structure, métabolisme et reproduction Lun 21 Jan 2013 - 4:48 | |
| Chapitre 7 - Étude de la membrane cellulaire | |
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