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 Les méduses Par Caroline Van Eecke

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elhouaria

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Les méduses Par Caroline Van Eecke  Empty
MessageSujet: Les méduses Par Caroline Van Eecke    Les méduses Par Caroline Van Eecke  Icon_minitimeLun 10 Déc 2012 - 23:54

Les méduses: un indicateur précieux sur les changements de la planète !..
Par Caroline Van Eecke


Qu'est-ce qu'une méduse ?

Quel impact sur les cétacés?



Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse1
Il s'agit d'un organisme marin, composé de 97%
d’eau et de 3% de matière sèche, ce qui lui donne cet aspect
gélatineux. Ces animaux, particulièrement élégants lorsqu'on les
observe dans leur milieu naturel, possèdent une bouche et un tube
digestif, mais pas d'anus. Ils digèrent leurs proies faites de
phytoplancton, de micro-organismes marins, de petits poissons ou de
crustacés, puis les vomissent. Par contre, des scientifiques ont
détecté un réseau de cellules nerveuses ainsi qu’un système de
respiration basé sur les échanges gazeux à travers la peau. Chaque
méduse a des yeux, des dizaines, des centaines, voire des milliers
d’yeux, répartis en lisière de sa corolle. Chez «ce seul animal à symétrie radiaire», l’organe
de la vue est apparu très tôt dans l’évolution animale, puisque la
méduse est en somme ce qu’il y a de plus «perfectionné», tout juste
après... l’éponge. La méduse possède aussi d’étonnants muscles striés,
comparables à ceux des vertébrés, très avant-gardistes dans l’échelle
zoologique. La méduse (on en a identifié plusieurs milliers d’espèces)

possède enfin, pour se repérer dans les
profondeurs abyssales, un organe d’orientation et d’équilibre
sophistiqué, similaire à celui que nous possédons dans notre oreille
interne. D’ailleurs, «jusqu’au stade de 32 cellules, son embryon est étrangement semblable à celui d’un futur bébé humain». Bref, la méduse est époustouflante sous tous rapports.


Depuis quand existent elles?

Il y a 600 millions d’années, la méduse peuplait
déjà nos océans. Actuellement on ressence environ 4000 espèces, et la
modification de l’environnement accentue leur prolifération: d’ici 2020
la population des méduses qui infeste déjà la plupart des mers du
monde aura pratiquement doublé!

Pourquoi les méduses piquent-elles?

Les tentacules de la méduse sont garnies de
mini-ventouses qui contiennent une toxine trés irritante provoquant
brûlures et rougeur de la peau. On peut même être brûlé par une méduse
sans même en avoir touché une car le venin se propage dans l’eau. Son
effet est proportionnel à la surface de peau touchée: cela peut aller
de la simple brûlure jusqu’à la syncope mortelle chez certains sujets
sensibilisés.. Les méduses ne sont pas aggressives mais possèdent des
cellules qui synthétisent ces toxines pour paralyser leur proie. Elles
produisent également certains enzymes qui provoquent de la luminescence.
En cas de piqûre de méduse, il convient avant tout d'éviter de
frotter la partie atteinte avec du sable pour ne pas provoquer le
déclanchement des nématocystes encore intacts ou de rincer la plaie à
l’eau douce car celle-ci réactive la douleur. Il vaut mieux rincer à
l’eau de mer en se débarrassant délicatement des fragments de filaments
restés accrocher à la peau et appliquer un désinfectant plus tard. La
meilleure réaction est de soupoudrer délicatement la plaie de sable fin
et sec qui piègera les filaments pour rincer ensuite à l’eau de mer ou
racler doucement à l’aide d’un objet plat. La mousse à raser est
également efficace !... La suite sera le traitement des brulûres
ordinaires.

Comment expliquer leur prolifération actuelle ?

La surexploitation des mers et le réchauffement
climatique font partie des principales raisons avancées pour expliquer
ce "boom démographique" des méduses qui "occupent aujourd'hui la place
de nombreuses autres espèces", selon les termes de Ricardo Aguilar,
directeur de recherche au sein de l'ONG Oceana: "Les populations de
méduses explosent partout. Or, la méduse est un excellent marqueur de
l'environnement. Plus elle est présente, plus cela veut dire que le
milieu s'est modifié", explique également, Jacqueline Goy, attachée
scientifique à l’Institut oéanographique de Villefranche-sur-Mer et
seule spécialiste des méduses en France.

1) Le cas de la Méditerranée: Généralement, ces
méduses affectionnent les océans dont la teneur en sel est assez
importante. Mais les faibles précipitations du printemps dernier dans
le sud de l'Europe ont considérablement réduit l'apport en eau douce et
la salinité a augmenté dans d'importantes proportions en Méditerranée,
tandis que la température de la mer s'élevait. Conditions de vie
auxquelles sont très bien adaptées les méduses, qui se sont mises à y
proliférer.
Une analyse sur deux siècles a permis d'établir qu'elles
apparaissaient tous les 12 ans et qu'elles restaient en moyenne 5 ou 6
ans. Or, cette année devrait être la huitième consécutive, ce qui
suscite bien des interrogations.

2) La surpêche est considérée comme un facteur
central de la prolifération de cet animal. "Lorsque des vertébrés
tels que les poissons disparaissent, des invertébrés tels que les
méduses apparaissent", résume Ricardo Aguilar. Elles ont été avantagées
par la pêche intensive de certains prédateurs, comme le poisson-lune,
le baliste et aussi certaines tortues de mer, requins et thons - et la
raréfaction du poisson lui offre plus de zooplancton pour se nourrir.
Or une fois qu'ils ont pris la place, ces animaux sans cerveau lâchent
peu de terrain. "Les méduses sont en compétition avec le poisson pour
le plancton mais aussi des prédateurs directs de ce dernier, dont
elles mangent les oeufs et les larves” explique Andrew Brierley, de
l'université de St Andrews, en Ecosse. "Il est par conséquent difficile
de voir comment les poissons peuvent reprendre leur place lorsque les
méduses se sont installées". Ce dernier a mis en lumière que la
surpêche dans l'Océan Atlantique avait provoqué une véritable explosion
du nombre de méduses au large de la Namibie. Le même phénomène a été
constaté dans les eaux du Japon et de Californie. De même que les Mer
noires, rouges et baltique sont actuellement en train de devenir de
véritables “soupes à méduses”....

3) Même si son impact est très difficile à
mesurer, le réchauffement climatique est également considéré comme un
facteur-clé: Jacqueline Goy explique que la tempêrature de la
Méditerranée est passée de 13 à 14° en hiver avec le réchauffement de
la mer. Or les Pelagia noctiluca sont des méduses d’eau
chaude, et cela peut également expliquer sa prolifération en
Méditerranée. Mais la méduse, difficile à étudier hors de son milieu, a
fait l'objet de peu d'études académiques et reste mystérieuse à de
nombreux égards. "Il n'y a que 20% des espèces (de méduses) dont on
connaît le cycle de vie", souligne Mme Goy. L'étude - essentielle -
des migrations, qui dépend des vents et des courants, se heurte à un
obstacle de taille : les bancs de méduse sont difficiles à observer par
satellite. A la nuit tombée, les pélagies remontent à la surface pour
se nourrir. Elles sont alors à la merci des courants et du vent, qui
peuvent les rabattre par milliers vers le littoral. Justement, un
courant marin, qui "part" d'Italie vers l'Espagne, longe les côtes
françaises. Criques, baies et anses deviennent alors des réservoirs à
méduses, comme c'est le cas actuellement.

4) Enfin, Jacqueline Goy s’inquiètent du rejet
dans les océans des hormones contenues dans les pilules contraceptives
ou les traitements de la ménopause, une fois rejetées par les urines,
ne sont pas éliminées par les stations d’épuration. Elles se retrouvent
dans la mer, avec les mêmes effets : blocage de la fécondation et
féminisation des poissons ». Des études sont en cours pour confirmer
l’impact de ce type de rejets. Toujours est-il qu’ils risquent d’être
encore favorables aux méduses ainsi qu’aux salpes, deux espèces dont la
reproduction est partiellement asexuée.

Que faire de toutes ces méduses ?

Une solution pour lutter contre la pullulation des
méduses: les manger!. La plupart d'entre elles sont très recherchées
dans certaines parties du monde pour leurs qualités nutritionnelles et
gustatives. Cette nourriture est encore considérée comme atypique, mais
son apport en minéraux et oligo-éléments serait, selon certains
chercheurs, non négligeable. Les collectivités asiatiques tentent de
promouvoir la méduse comme une nouveauté alimentaire : elle est vendue
séchée et salée sous forme de brochettes en Chine et en Malaise, ou
consommée coupées en lamelles en salades. (Voir Rhopilema esculentum).




Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse2

Plat de Rhopilema esculentum



Des étudiants Obama (Fukui) ont réussi à les
transformer en une sorte de tofu, et le collagène des méduses est vendu
et présenté comme bon pour la peau. Des chercheurs ont réussi à
extraire de la mucine de cette espèce, en quantités qui pourraient être
commercialement intéressantes: la mucine a un effet émulsifiant
important utilisé en cosmétique et en pharmacie.
Des experts espèrent que l'impact négatif sur le tourisme poussera
les gouvernements à investir dans la recherche sur cet animal étrange
dont le comportement est un indicateur précieux sur les changements
profonds en cours sur la planète: Selon le Docteur Joseph-Maria Gili,
un expert en méduses qui étudie ces invertébrés à l'Institut de
sciences marines de Barcelone depuis plus de 20 ans, l'explosion des
populations de méduses est le reflet de la mauvaise santé des océans.

(file:///afp/20080617/img/psc-environnement-biodivers-059ccfb032d70.html)(http://fr.wikipedia.org/wiki/Nemopilema_nomurai)

Quel impact avec les cétacés ?

Il est important puisque les dauphins comme les
tortues se nourrisent de méduses. Mais les autres prédateurs de
méduses comme les poissons-lune, les requins, les thons ou les
ballistres ayant tendance à se raréfier comme les tortues à cause de la
surpêche, le rôle des cétacés risquent de devenir prépondérant.
Malheureusement, dans certaines régions plus polluées que d’autres,
ceux-ci confondent parfois les sacs en plastique avec les méduses, et
peuvent s'étouffer. Cette forme de pollution est donc trés dangereuse
pour la vie sauvage.



QUELQUES EXEMPLES D’ ESPECES

Les plus courantes..
- Aurélia aurita: “La méduse commune”, appelée aussi “méduse bleue” ouméduse lune”
est un cnydaire de la classe des Scyphozoaires. C’est une méduse trés
répandue dans tous les océans et surtout en Manche, excepté les eaux
trés froides des pôles Sud et Nord. Cette espèce nage souvent en pleine
mer et vient s’échouer prés des côtes selon les courants. Des
changements de couleurs (blanc, bleu ou rose) ou de formes peuvent se
produire par mutations, assez fréquentes chez les Aurélies.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse3

En Asie, elles sont régulièrement consommées aprés avoir été bouillies et enfleuvées avec de l’huile de sésame.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse4

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Aurelia_aurita)

- Rhizostoma pulma (Poumon de Mer)
commune sur les eaux côtières de France et de Guyanne est par bonheur
et par exception – dépourvue à la fois de tentacules et de glandes à
venin. Elle est donc indolore.




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Rhizostoma pulma

- La méduse Rhopilema nomadica, dans l’est de la Mediterranée, sur les côtes du Liban.



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Rhopilema nomadica



- L’espèce Rhopilema esculentum est
comestibles: ces méduses sont consommées séchées en Asie, en
particulier au Japon (koulagué), notamment coupées en lamelles sous
forme de salades. Chaque année les Japonais en consomment environ 13
tonnes. En Chine et en Malaisie, les méduses sont également consommées
séchées, notamment sous forme de brochettes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rhopilema_esculentum

- Stomolophus meleagris: La “Cannonball
Jellyfish” ou “Boulet de cannon” : De forme hémisphérique, épaisse et
résistante, on la trouve dans les eaux de Floride.



Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse7

Elle a une couleur légèrement bleutée ou jaunâtre
avec de petites taches brunes le long de ses bords. Elle n'a pas de
longues tentacules, et la partie bombée et solide ne pique pas. Des
petits poissons trouvent souvent refuge dans la partie intérieure de la
méduse, se protégeant ainsi des prédateurs.

http://www.waterplanetusa.com/fr/environment.htm

Les plus envahissantes..

- Pelagia noctiluca: L'envahisseur gélatineux est là ! Des essaims de méduses mauves de Stinger, répondant au doux nom de Pelagia noctiluca,
se répandent en hordes impressionnantes dans le bassin méditerranéen.
Ces méduses mesurent jusqu'à 10 centimètres de diamètre et se
caractérisent souvent par une luminescence bleu-vert nettement visible
la nuit dans le sillage des bateaux.


Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse8



Mais surtout, elles se révèlent très urticantes
au toucher et plus d'un baigneur a fait la cuisante expérience de ses
tentacules trés extensibles... La Pelagia nage en Mer méditerranée, Mer
du Nord, Manche et Atlantique, poussée par le vent et les marées à la
recherche du plancton, sa principale alimentation. L'organisation
maritime espagnole Oceania a filmé, au moyen d'un sous-marin
télécommandé, des concentrations importantes de ces pelagia jusqu'à une
profondeur de 130 mètres en Méditerranée occidentale, y compris au
large de la Sicile et des Îles Eoliennes. Selon Ricardo Aguilar, ces
méduses meurent normalement au début de l'hiver, mais des bancs
importants en ont été observés en octobre et novembre 2006,
probablement avantagées par une température de l'eau clémente. Il est
donc possible qu'elles aient continué à proliférer.




Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse9


Pelagia noctiluca

- Autre variété: Chrysaora quinquecirrha.



Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse10



La méduse Chrysaora quinquecirrha
(Desor, 1848) peut faire de quelques centimètres à un mètre de
diamètre. Cette espèce appartient à la classe des scyphozoaires (méduse
vraie), qui pullulent sur les côtes Ouest-Atlantique. Très à l'aise
dans les milieux pollués, elle consomme une grosse partie de la
population d'alevins, d'anchois et de crevettes, déjà mise à mal par la
surpêche. Son dard, s'il est dangereux pour les petites proies, n'est
qu'incommodant pour les hommes.



Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse11


Chrysaora quinquecirrha

Les plus venimeuses..

- La Cuboméduse d'Australie (Chironex fleckeri)
considérée comme l’espèce la plus venimeuse au monde, possède un venin
foudroyant et hante les rivages australiens et océaniens et
Indo-Pacifique. Situées au Nord des tropiques (Tropique du Capricorne),
elles flottent à proximité des côtes dans les mois les plus chauds.



Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse12


Chironex flecken



C’est une méduse entièrement transparente de la classe des cubozoa, de la famille des Chirodropidae. Aussi appelée « piqueur marin» ou « guêpe de mer »,
elle est la méduse la plus venimeuse connue à ce jour: on attribuerait
la mort de 70 personnes au cours des cents dernières années à la
cuboméduse: le poison agit en quelques minutes seulement. Elle est
dotée de 60 filaments d'environ 4 mètres de longueur et de 6
millimètres de diamètre et se nourrit de crevettes et de petits
poissons. Un vaccin existe néanmoins contre sa piqûre et demeure trés
efficace, par ailleurs une simple tenue de protection suffit à se
prémunir contre ses piqûres.



Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse13



- La Physalie (Physalia physalis) ou “galère portugaise
malgré les apparences n’est pas une sorte de méduse mais une espèce
dérivée appelée siphonophore, c’est à dire une colonie de 4 types de
polypes et méduzoïdes soutenue par un flotteur.



Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse14

Physalie

Composée d’un flotteur ou pneumatophore, de
tentacules, des polypes nourriciers et d’organes émetteurs de gamètes
pour la reproduction. Ces polypes sont si spécialisés qu’ils ne peuvent
vivre les uns sans les autres. Le flotteur, rempli de gaz, est
translucide avec des reflets passant du bleu au parme puis au rose ; il
peut mesurer entre 10 et 20 cm de long et flotte horizontalement à la
surface de la mer. Il possède une expansion aérienne qui fait office de
voilure et permet à l’animal, en plein océan, de dériver au vent (plus
qu’au courant). Il peut aussi se dégonfler lorsque c'est nécessaire
(attaque depuis la surface) ce qui permet à la Physalia de nager en
profondeur. Les tentacules, rétractables, sont fins et très longs
puisqu’ils peuvent atteindre 50 m ; elles possèdent de nombreuses
cellules urticantes, les nématocystes, au venin hautement toxique
pouvant provoquer un état de choc. Il existe heureusement un vaccin,
mais encore faut-il en disposer rapidement. Les tentacules nourriciers
sont situés sous le flotteur, ils capturent la nourriture paralysée et
la conduisent jusqu’à la bouche. Les organes reproducteurs sont mâles
et femelles, ils se composent de petits sacs contenant chacun ovaires
et testicules. On la trouve dans les mers tropicales et subtropicales
de l’Atlantique nord (Caraïbes, Floride, Bahamas, mer des Sargasses).
Sa découverte sur les côtes françaises (Atlantique, Manche) a été
notifiée à plusieurs reprises. Elle n’est trouvée cependant
qu’accidentellement et le plus souvent en épave poussée par les vents
et, à une moindre mesure, transportée par les courants (Gulf Stream).

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse15

(http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p20030612/articles/a201019-.html)
http://www.waterplanetusa.com/fr/environment.htm



Les plus impressionnantes..

- Némopilema nomuraï: Les méduses géantes de Nomura, dites “Echizen Kurage”en
mer de Chine orientale et du Japon (principalement en Mer Jaune) sont
encore plus impressionnantes: ces monstres de 200-220 Kgs aux
tentacules de plus de 35 mètres et pouvant atteindre 2 mètres de
diamètre, envahissent et font craquer les filets des pêcheurs et
déciment la faune locale. Les poissons survivants sont empoisonnés et
couverts de gélatine. Par contre, si sa piqûre est douloureuse, la
méduse Nomura possède un venin réputé peu toxique pour l’homme, mais le
contact avec l’animal peut toutefois s’avérer fatal quand il déclanche
un choc anaphylactique. La lutte contre ces méduses se révèle
particulièrement difficile : celles-ci libèrent en effet à leur mort ou
dans une situation menaçante, des milliards de spermatozoïdes et
d'ovules qui se trouvent ainsi immédiatement fécondés!



Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse16

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse17

Méduses de Nomura



-Chrysaora achlyos: Une
énorme méduse du nord-est du Pacifique appartenant à une nouvelle
espèce vient d'être décrite par 5 biologistes sous le nom de “Méduse noire, dans le Biological Bulletin d'août 1997.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse18

Chrysaora achlyos

Elle serait la plus grande espèce d’invertébrés
découverte au XXè siècle: sa "cloche" peut atteindre un mètre de
diamètre, et ses tentacules pêcheurs urticants dépassent les 6 m de
long (figure 1). Chrysaora achlyos a coutumr d’ensérer ses vastes
proies, de les paralyser avec ses myriades de cellules décocheuses de
poison puis de les digérer lentement. On a retrouvé des espèces adultes
échouées entre San Diego et Los Angeles en 1999, et des gamètes
prélevés et fertilisées in vitro on permis d’obtenir de nouvelles
méduses présentées au public dans des acquariums adaptés.

(http://pagesperso-orange.fr/cryptozoo/actualit/mise_a_jour.htm)



- Cyanea capillata ou “La méduse à crinière de Lion” (Le Lion's Mane) :
C'est la méduse la plus large du du monde: pesant plus de 200 kgs et
mesurant plus de deux métres de large, elle empoisonne la vie des
pêcheurs du Japon! Elles brisent les filets sous leur poids et piquent
les saumons en les rendant invendables. Des tentacules atteignant
presque 28 mètres de long ont été trouvées ! Le contact avec les
tentacules de cette méduse provoque des brûlures sévères et des
cloques.


Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse19

Cyanea capillata

Un contact prolongé peut causer des crampes
musculaires et des difficultés respiratoires. La prolifération de ces
méduses en Mer de Chine et du Japon, serait, d’aprés les scientifiques,
due aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la Chine et qui
ont drainé de grandes quantités d'engrais dans les fleuves, ce qui
aurait catalysé le développement du phytoplancton dans la mer. La
concentration de zooplancton aurait alors crû à son tour, augmentant
considérablement la nourriture à disposition des méduses géantes.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse20

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/vie-1/d/proliferation-des-meduses-geante.

- La Chrysaora melanaster ouméduse striée du Pacifique”,
reconnaissable par son chapeau rond de petite taille avec des doubles
stries marron, et ses filaments de 3 à 6 mètres de long, prolifère
aussi de façon inquiétante.


Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse21

Chrysaora melanastère

Les nouvelles espèces..

- Une autre espèce se prépare à arriver, qui est
passée par le Canal de Suez et commence déjà à s'introduire dans l'est
de la Méditerranée. Les côtes libanaises, syriennes et égyptiennes sont
déjà envahies et rien ne l'empêchera d'atteindre la France. Cette
espèce est beaucoup plus grande et plus urticante que la Pelagia…

- George Matsumoto et ses collègues de l'Institut
de recherche de l'aquarium de la Baie de Monterey (Californie) ont
identifié une nouvelle espèce de méduse qu'ils ont baptisée Tiburonia granrojo.
De couleur rouge sang, l'animal mesure un peu moins d'un mètre de
diamètre et vit dans les profondeurs maritimes, entre -600 et -1500
mètres. Au contraire des autres méduses, elle ne possède pas de
tentacules translucides mais sept épais petits bras qui lui servent à
capturer ses proies.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse22

Tiburonia granrojo



http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/vie-1/d/une-nouvelle-espece-de-meduse-identifiee_2075/

A vrai dire, elle est si différente de ses
congénères que les chercheurs la considèrent aujourd'hui non seulement
comme une nouvelle espèce et un nouveau genre, mais plus largement
comme une nouvelle sous-famille de créatures des mers, celle des
tiburoniinae. Depuis 1993, date à laquelle la méduse avait été aperçue
pour la première fois, 23 spécimens ont été dénombrés au cours
d'explorations sous-marines dans la Baie de Monterey, la Mer de Cortez
et au large du Japon, d'Hawaï et des îles Farallon près de San
Francisco.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse23

Benthocodon

- La méduse Benthocodon, de 4 cm de diamètre est
l’un des plus étranges animaux dévoilée par le livre “Abysse”, écrit
par Claire Nouvian. Elle évolue entre 300 et 5000 m de profondeur. Sous
son incroyable cloche translucide, cette méduse magnifique possède
jusqu’à 2000 tentacules lui permettant de se nourrir en attrapant des
minicrustacés benthiques (organismes des fonds marins se déplaçant
peu).

(http://www.ocearium-croisic.fr/pages/3-oceans/le-ballet-des-meduses/les-meduses.php)(http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/zoologie/d/claire-nouvian-nous-ouvre-le-monde-des
abysses_14146/) (http://www.marianne2.fr/Les-sales-betes-qui-nous-pourrissent-l-ete_a89608.html)(http://www.dinosoria.com/meduse_invasion.html)



Classification des méduses ?

Les méduses appartiennent à la famille des coelentérés, représentés par trois classes:
1 Les hydroïdes (Hydrozoaires) représentent environ
3000 espèces. On y trouve l’hydre, petit organisme pluricellulaire,
d’apparence végétale, qui n’a pas de squelette.
2 Les méduses et les cuboméduses (Scyphozoaires et Cubozoaires) environ 200 espèces.
3 Les anémones et les coraux (Anthozoaires) environ 6000 espèces. Les anémones de mer et les coraux ne passent pas au stade méduse.

Les méduses (Scyphozoaires et Cubozoaires),
peuvent elles-même êtres classée en deux classes : Les Hydroméduses
et les Acalèphes (ou Scyphoméduses):

1) Les Hydroméduses.
Cette catégorie de méduses rassemble les méduses autonomes (qui ne
sont pas fixées contrairement au polype, par exemple le corail ou
l’anémone de mer). Elle est divisée en deux ordres distincts :

a) Les Trachyméduses, qui sont des méduses de
petites tailles, soit quelques centimètres de diamètres et leur
organisme est assez simple. Leur ombrelle a la forme d’une demi-sphère
ou alors est aplati. On trouve des Trachyméduses avec un nombre
variable de tentacules (8 à 32 selon les espèces). Elles vivent
principalement en haute mer mais lors de la saison froide, elles sont
emportées par les courants vers les côtes. Dans la mer Méditerranée, on
trouve fréquemment la méduse « Geryona proboscidalis ».

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse24

b) Les Narcoméduses sont quant à elles, des
méduses dont l’organisme est plus complexe. L’ombrelle est très souvent
aplatie, de la forme d’une lentille ou d’un disque. Elles sont peu
nombreuses bien qu’on en trouve beaucoup en Méditerranée. Par contre,
elles ne fréquentent que très peu les mers chaudes et on ne les trouve
quasiment pas dans les mers froides. Elles sont en général assez
petites, mesurant de 3 à 30 millimètres.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse25

2) Les Acalèphes (ou Scyphoméduses)
Ces méduses sont plus évoluées. L’ombrelle est hémisphérique et sa
musculature est très bien développée. Elles sont urticantes. Elles
font partie du plancton côtier ou de haute mer. On répartit ces
méduses en cinq ordres :

a) Les Charybdéides sont des méduses dont la
forme de l’ombrelle est cubique. Elles possèdent quatre tentacules qui
sont creux.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse26

b) Les Coronates ont une ombrelle
découpée en lobes. Les tentacules sont accrochés au fond de ces lobes.
Ces méduses vivent en haute mer.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse27

c) Les Séméostomes sont particulièrement
urticantes. Elles peuvent être de grande taille et certaines ont une
chair phosphorescente. Elles peuvent posséder un très grand nombres de
tentacules (jusqu'à 1200).

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse28

d) Les Rhizostomes sont assez massives.
Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse29

On les reconnaît à leur ombrelle en forme de
cloche frangée de 80 à 100 lobes. Elles mesurent 60 centimètres de
diamètre et peuvent parfois atteindre 1 mètre. Elles n’ont pas de
tentacules mais 4 bras buccaux. Ces méduses vivent dans les mers
chaudes. Elles se nourrissent de planctons. Elles sont les évoluées de
toutes.

e) Les Lucernaires sont des méduses fixées.
Elles peuvent se détacher et se déplacer quelque peu. Leurs ombrelles
sont bien sûr animées de mouvements.

Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse30

http://www.2et2.net/les_meduses.htm



Et puis aussi...

- Les Salpes sont des Thaliacés pélagiques
filtreurs qui peuvent vivre en vaste colonies atteignant jusqu'à 40 m.
Ces organismes translucides de 0,5 à 8 cm de long sont
herbivores. Actuellement, les salpes sont en train d’envahir l’océan
Austral et toutes les mers chaudes et tempêrées. Les immenses colonies y
dévorent d’énormes quantités de phytoplancton, leur principale
nourriture.
Les méduses Par Caroline Van Eecke  Meduse31

Salpe grossie au microscope
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MessageSujet: Re: Les méduses Par Caroline Van Eecke    Les méduses Par Caroline Van Eecke  Icon_minitimeLun 10 Déc 2012 - 23:58

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